Le miniblog de MINILOUP

vendredi 7 juillet 2006

Une pensée pour Dr Pop

Zidane y va marquer

jeudi 6 juillet 2006

Microloup en préparation

 Alors que l’esprit de Sail-sous-Couzan flotte dans l’air de façon de plus en plus perceptible et que l’euphorie gagne la France Ă  la perspective de l’atterrissage d’une deuxième Ă©toile sur le maillot des Bleus, une sourde inquiĂ©tude m’étreint. Alors lĂ , vous devez penser que la chaleur commence Ă  me faire divaguer. Mais pas du tout. Figurez-vous que nous vivons depuis un mois sous la devise suivante, inscrite au tableau noir par mes chers oncles Pop et Seb lors de leur dernier passage Ă  la maison : « Que l’esprit de Sail-sous-Couzan* soit avec nous – Vive les Bleus Â» (*village natal d’AimĂ© J.) Vous les connaissez dĂ©jĂ  pour la plupart d’entre nous, mais il faut savoir que ces deux-lĂ  sont parmi les plus grands chauvins que je connaisse, et qu’aux heures les plus sombres, ils Ă©taient dans la poignĂ©e d’irrĂ©ductibles optimistes qui visaient toujours le 9 juillet Ă  Berlin. Enfin, il faut croire qu’ils n’avaient pas tout Ă  fait tort, l’avant-dernière marche est franchie, il s’agit maintenant d’aller dĂ©crocher cette Ă©toile.

Mais je ne suis pas lĂ  pour vous parler de foot, d’autant plus que comme je vous le disais plus tĂ´t, je  suis loin de partager l’euphorie ambiante. Figurez-vous qu’il m’arrive une tuile, mais alors une vraie grosse tuile. Enfin, restons raisonnable, pour l'instant la tuile en question mesure 46mm, ce qui reste quand mĂŞme relativement limitĂ© pour une tuile. Mais ça ne va pas durer, et la tuile en question devrait prendre des proportions nettement plus inquiĂ©tantes dans les semaines Ă  venir. Je ne suis pas sĂ»r de mĂ©riter ça d’ailleurs, comme vous avez pu le constater, je suis plutĂ´t un garçon de bonne volontĂ©, je fais des efforts rĂ©pĂ©tĂ©s pour manger de tout, ne pas faire d’histoire pour aller au lit, et mĂŞme utiliser mon pot…Et d’ailleurs, c’est peut-ĂŞtre mon excès de zèle qui m’a perdu. Papa et Maman n’arrĂŞtent pas de me rĂ©pĂ©ter que je suis un grand garçon, qu’il faut continuer comme ça. Au dĂ©but, je ne me mĂ©fiais pas, j’étais mĂŞme plutĂ´t fier. Je n’avais pas senti le piège. P’tit Loup, lui l’a jouĂ© beaucoup plus finement. Je ne comprenais pas trop sa stratĂ©gie quand il faisait tourner maman en bourrique au moment de l’habillage. 10 minutes pour enlever le short de pyjama ( après avoir rangĂ© les voitures dans le garage, dĂ©montĂ© la porte du 4*4, ressorti chaque voiture du garage…), 10 minutes de plus pour enfiler la première jambe du slip (« Maman, l’étiquette c’est derrière ou devant… Â»), 10 minutes encore pour se retrouver avec le slip sur la tĂŞte en train de sauter sur le lit jusqu’à ce que maman arrive en disant « attention, Ă  trois, si le slip n’est pas enfilĂ©, je me fâche ! Â». Bref, c’était un combat quotidien dont je ne comprenais alors pas trop le sens. J’aurais dĂ» ĂŞtre plus attentif. Maman finissait toujours par dire au P’tit Loup « tu es vraiment un bĂ©bĂ©, Ă  ton âge, tu devrais ĂŞtre capable de t’habiller tout seul Â». En fait, le P’tit Loup est un finaud. C’est qu’il s’est dĂ©jĂ  fait avoir une fois, lui. « Hop lĂ , tu es un grand garçon, bravo mon fils et bien, tu vois, un nouveau bĂ©bĂ© va arriver dans la famille Â». Et voilĂ  comment je suis arrivĂ©, alors que le P’tit Loup commençait Ă  peine Ă  aligner trois mots. Parce qu’évidemment, la grosse tuile, c’est que je vais bientĂ´t ĂŞtre propulsĂ© de ma position confortable de petit dernier Ă  celle moins enviable de grand frère. Et je dois vous avouer que ça ne me fait pas franchement plaisir. Le P’tit Loup, lui, a l’air plutĂ´t content. Il a bien insistĂ© pour que ce soit une petite sĹ“ur (sympa pour moi, je me sens aimé…), ce qui apparemment n’est pas un paramètre forcĂ©ment simple Ă  maĂ®triser. Parait-il qu’on prendra ce qui viendra. Enfin, le P’tit Loup se prĂ©occupe dĂ©jĂ  de savoir oĂą on va installer la chambre de la petite sĹ“ur (il y tient), ce qui constitue vraiment le cadet de mes soucis. Je le soupçonne d’ailleurs d’être assez satisfait de me voir perdre mon statut de bĂ©bĂ© de la famille. Il doit se dire que je lui en ai fait baver en arrivant et qu’il n’y a pas de raison que ça ne m’arrive pas aussi.

Enfin volià. Je n’ai plus qu’à savourer les quelques mois de tranquillité qui me restent. Heureusement, ce genre de tuile ne débarque pas comme ça du jour au lendemain, et d’ici à fin janvier, j’ai le temps de me faire à l’idée… mais bon, vous avez le droit de me soutenir moralement. Sachez d’ailleurs si vous voulez m’aider que j’adore le chocolat (sous toutes ses formes), les bonbons Haribo (de mon oncle Matthieu) et toutes autres sortes de douceurs. Toute forme de réconfort sera bienvenue.

Ah, au fait j'allais oublier, il s'appelle Microloup !

Salut ! Moi c'est Miniloup...

Ma vie n'aura bientôt plus de secret pour vous...