Le miniblog de MINILOUP

lundi 12 novembre 2007

j'ai pas une vie facile...

Excusez-moi, mais lĂ , je suis vraiment dĂ©goĂ»tĂ©. A croire que tout le monde s'est liguĂ© contre moi pour me mettre de mauvais poil. Et quand je suis de mauvais poil, en gĂ©nĂ©ral, Ă§a se voit assez vite.

Ca a commencĂ© au dĂ©but des vacances. Un beau jour, mamie est arrivĂ©e avec un gâteau, 5 bougies, un gros paquet. Vu que NoĂ«l n'est plus très loin, j'ai raisonnablement pensĂ© qu'il y avait bien quelque chose pour moi dans tout ça. Et bien ratĂ©. Tout Ă©tait pour Titouan : les bougies, le gâteau, les cadeaux. Il a fallu que je fasse une crise pour qu'on me rallume les bougies et que je puisse les souffler. Et pour le cadeau, une magifique trotinette juste pour Titouan. Et rien pour moi. 

J'ai pris sur moi, on est partis en vacances en Bretagne, j'ai pu faire un peu de trotinette, et beaucoup de vĂ©lo (pour tout vous dire, j'ai appris Ă  faire du vĂ©lo sans roulettes en 20 minutes un soir chez Papi et Mamie, Papa n'a mĂŞme pas eu le temps de sortir sa mĂ©thode rĂ©volutionnaire...). 

Bref, on revient de vacances, on reprend l'école, premier week-end et qu'apprends-je ? C'est de nouveau l'anniversaire de Titouan. Je vois débarquer dimanche Poun et Mayelle, re-gâteau, re-bougies, re-cadeau...Il y avait même un petit cadeau en plus, j'ai pensé qu'il y en aurait bien un pour moi, et bien non, c'était le dernier Harry Potter pour Papa. Bref, j'apporte le gâteau avec les bougies, je les souffle avec Titouan...et il ouvre son cadeau. Un gros 4x4 télécommandé. Là ça a été le coup de grâce. C'était justement le cadeau dont je rêvais. Comme la trotinette.

Je suis désespéré.

lundi 27 août 2007

Quoi, déjà la rentrée !!!

Oh là là...quasiment un an depuis mon dernier billet, est-ce bien raisonnable ? Non. Et je répare ça tout de suite !

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jeudi 5 octobre 2006

MiniBlues...

VoilĂ  presque un mois que nous avons retrouvĂ© le chemin de l’école et celui de ma « tata Â» et je commence tout juste Ă  m’y faire. Il faut dire que je ne suis pas dans une situation très enviable : jugez vous-mĂŞmes ! Tous les matins, on part avec papa Ă  l’école, Ă  pied bien entendu (ma poussette a Ă©tĂ© relĂ©guĂ©e Ă  la cave depuis le dĂ©but de l’été… je suis passĂ© au statut de grand. D’autant plus d’ailleurs que j’ai aussi larguĂ© les couches par la mĂŞme occasion – enfin , pas tout Ă  fait encore la nuit, il ne faut pas trop en demander quand mĂŞme). Bref, on arrive Ă  l’école, on dĂ©pose Titouan dans la cour et je repars seul chez la tata pour une longue journĂ©e de solitude. Ne rigolez pas, c’est vrai, Ă  part moi, il y a juste Lilou, qui a 9 mois et une conversation relativement limitĂ©e. Et il faut attendre 16h35 pour retrouver Titouan Ă  la sortie de l’école. Eh, oui, lui aussi est montĂ© en grade et il fait maintenant la journĂ©e complète Ă  l’école. Au dĂ©but de l’annĂ©e, ça ne paraissait pas gagnĂ© ; quand il a rĂ©alisĂ© qu’il mangerait Ă  la cantine tous les midis, on a failli avoir une crise. Le premier jour d’école s’est plutĂ´t bien passĂ© mais le lendemain a Ă©tĂ© assez apocalyptique. Il a fallu aller trois fois aux toilettes avant que maman puisse se diriger vers la sortie de l’école, tout ça parce que le simple fait d’évoquer la cantine lui donnait « envie de faire caca Â». Et il  a fallu coller le Titou dans les pattes de sa maĂ®tresse pour que maman puisse enfin retrouver son vĂ©lo, accompagnĂ©e par les hurlements du P’tit Loup qui dĂ©cidĂ©ment ne se faisait pas Ă  l’idĂ©e de manger Ă  la cantine. Depuis, ça s’est bien tassĂ© ; papa a passĂ© un accord avec lui : il va le chercher une fois toutes les deux semaines pour un petit repas entre hommes le midi et le reste du temps, le Titou reste Ă  la cantine, sauf quand il est invitĂ© Ă  dĂ©jeuner par la maman d’Antoine et François. Bref, l’idĂ©e de manger Ă  la cantine a commencĂ© Ă  faire son chemin, d’autant plus que Titou y a appris Ă  se servir tout seul d’un couteau, Ă©lĂ©ment primordial quand on sait l’amour qu’il porte aux objets tranchants (Ă  ce propos, il a rectifiĂ© le tir ce WE : jusqu’à prĂ©sent, il avait rĂ©ussi Ă  se couper habilement -quoique pas forcĂ©ment esthĂ©tiquement-une belle mèche de cheveux Ă  l’arrière du crâne, mais il n’avait pas eu le temps de m’appliquer la mĂŞme touche « fashion Â». C’est donc chose faite, il a suffi d’une minute d’inattention des parents pour que je puisse moi aussi arborer un charmant trou capillaire Ă  l’arrière du crâne, tonsure qui n’est pas sans rappeler, paraĂ®t-il, une coupe de cĂ©lèbre mĂ©moire rĂ©alisĂ©e par Mayelle sur le tonton Seb le jour du mariage de Gwena et Martin…Le p’tit Loup a sans aucun doute hĂ©ritĂ© des talents de coiffeur de sa grand’mère…).

Mais je m’égare… j’étais donc en train de vous expliquer que mes journĂ©es Ă©taient constituĂ©es de longs moments de solitude… Autant vous dire que ce n’est pas de gaietĂ© de cĹ“ur que je vois repartir les parents le matin. Remarquez, en ce moment je ne me plains pas, la tata est en vadrouille Ă  Lyon pour faire connaissance avec son petit-fils, du coup, je suis en pension provisoire chez Poun et Mayelle. Les dĂ©buts de journĂ©e sont donc plus sereins mais ça ne va pas durer… tata revient demain ! Heureusement, cette situation difficile ne devrait pas trop durer ; dans trois semaines, c’est les vacances de la Toussaint. Ensuite, je devrais retrouver mon copain Antoine (dont la maman devrait reprendre le boulot…) accompagnĂ© de sa petite sĹ“ur (remarquez, vu qu’elle n’aura que quatre mois, je ne sais pas bien ce que je pourrai en tirer…) et quelques semaines plus tard, c’est maman qui sera en congĂ©s pour 6 mois. Mon calvaire solitaire est bientĂ´t terminĂ©.

Je pense que ça va un peu soulager les parents aussi parce que je leur fais bien sentir que la situation ne me plait pas plus que ça. Le matin, je n’ai pas trop les moyens de les retenir, parce que le devoir les appelle. Je tente bien quand mĂŞme de les attendrir en faisant une petite moue de plus en plus dĂ©solĂ©e et en rĂ©pĂ©tant jusqu’à l’arrivĂ©e des sanglots « Papa maman kĂ©ssĂ© Titou Thomas ? Â» . Les premières fois, les parents se sont laissĂ© attendrir mais maintenant ils me font un gros bisou et partent avant que j’ai eu le temps de reposer la question, en me disant que bien sĂ»r ils vont venir me rechercher le soir avec Titouan… Du coup, je me rattrape en soirĂ©e : Ă  peine couchĂ©, je sors de mon lit et je rĂ©clame Ă  grands cris mon pot. Puis je m’installe confortablement et je fais durer le plaisir. Au dĂ©but, les parents se sont laissĂ©s prendre et me tenaient compagnie, mais Ă  force de rester des demi-heures assis sur une marche d’escalier Ă  me demander toutes les 5 minutes « c’est fini ? Â» « - non, pas tini… Â», ils ont fini par se lasser. Du coup, il m’est arrivĂ© de passer sur mon pot des demi-heures de grande solitude, entrecoupĂ©es ça et lĂ  de subites angoisses : «  A pas loup ? Â» « -non, non , y’a pas de loup… Â». Bref, ce petit jeu a fini par me lasser aussi et je me suis finalement rĂ©signĂ© Ă  passer des journĂ©es loin de mes parents et des soirĂ©es seul dans mon lit. Heureusement, Doudou et Tatane sont fidèles au poste et savent m’apporter un rĂ©confort nĂ©cessaire dans ces moments d’abandon…pas facile, la vie de miniloup avec deux parents qui travaillent…

vendredi 7 juillet 2006

Une pensée pour Dr Pop

Zidane y va marquer

jeudi 6 juillet 2006

Microloup en préparation

 Alors que l’esprit de Sail-sous-Couzan flotte dans l’air de façon de plus en plus perceptible et que l’euphorie gagne la France Ă  la perspective de l’atterrissage d’une deuxième Ă©toile sur le maillot des Bleus, une sourde inquiĂ©tude m’étreint. Alors lĂ , vous devez penser que la chaleur commence Ă  me faire divaguer. Mais pas du tout. Figurez-vous que nous vivons depuis un mois sous la devise suivante, inscrite au tableau noir par mes chers oncles Pop et Seb lors de leur dernier passage Ă  la maison : « Que l’esprit de Sail-sous-Couzan* soit avec nous – Vive les Bleus Â» (*village natal d’AimĂ© J.) Vous les connaissez dĂ©jĂ  pour la plupart d’entre nous, mais il faut savoir que ces deux-lĂ  sont parmi les plus grands chauvins que je connaisse, et qu’aux heures les plus sombres, ils Ă©taient dans la poignĂ©e d’irrĂ©ductibles optimistes qui visaient toujours le 9 juillet Ă  Berlin. Enfin, il faut croire qu’ils n’avaient pas tout Ă  fait tort, l’avant-dernière marche est franchie, il s’agit maintenant d’aller dĂ©crocher cette Ă©toile.

Mais je ne suis pas lĂ  pour vous parler de foot, d’autant plus que comme je vous le disais plus tĂ´t, je  suis loin de partager l’euphorie ambiante. Figurez-vous qu’il m’arrive une tuile, mais alors une vraie grosse tuile. Enfin, restons raisonnable, pour l'instant la tuile en question mesure 46mm, ce qui reste quand mĂŞme relativement limitĂ© pour une tuile. Mais ça ne va pas durer, et la tuile en question devrait prendre des proportions nettement plus inquiĂ©tantes dans les semaines Ă  venir. Je ne suis pas sĂ»r de mĂ©riter ça d’ailleurs, comme vous avez pu le constater, je suis plutĂ´t un garçon de bonne volontĂ©, je fais des efforts rĂ©pĂ©tĂ©s pour manger de tout, ne pas faire d’histoire pour aller au lit, et mĂŞme utiliser mon pot…Et d’ailleurs, c’est peut-ĂŞtre mon excès de zèle qui m’a perdu. Papa et Maman n’arrĂŞtent pas de me rĂ©pĂ©ter que je suis un grand garçon, qu’il faut continuer comme ça. Au dĂ©but, je ne me mĂ©fiais pas, j’étais mĂŞme plutĂ´t fier. Je n’avais pas senti le piège. P’tit Loup, lui l’a jouĂ© beaucoup plus finement. Je ne comprenais pas trop sa stratĂ©gie quand il faisait tourner maman en bourrique au moment de l’habillage. 10 minutes pour enlever le short de pyjama ( après avoir rangĂ© les voitures dans le garage, dĂ©montĂ© la porte du 4*4, ressorti chaque voiture du garage…), 10 minutes de plus pour enfiler la première jambe du slip (« Maman, l’étiquette c’est derrière ou devant… Â»), 10 minutes encore pour se retrouver avec le slip sur la tĂŞte en train de sauter sur le lit jusqu’à ce que maman arrive en disant « attention, Ă  trois, si le slip n’est pas enfilĂ©, je me fâche ! Â». Bref, c’était un combat quotidien dont je ne comprenais alors pas trop le sens. J’aurais dĂ» ĂŞtre plus attentif. Maman finissait toujours par dire au P’tit Loup « tu es vraiment un bĂ©bĂ©, Ă  ton âge, tu devrais ĂŞtre capable de t’habiller tout seul Â». En fait, le P’tit Loup est un finaud. C’est qu’il s’est dĂ©jĂ  fait avoir une fois, lui. « Hop lĂ , tu es un grand garçon, bravo mon fils et bien, tu vois, un nouveau bĂ©bĂ© va arriver dans la famille Â». Et voilĂ  comment je suis arrivĂ©, alors que le P’tit Loup commençait Ă  peine Ă  aligner trois mots. Parce qu’évidemment, la grosse tuile, c’est que je vais bientĂ´t ĂŞtre propulsĂ© de ma position confortable de petit dernier Ă  celle moins enviable de grand frère. Et je dois vous avouer que ça ne me fait pas franchement plaisir. Le P’tit Loup, lui, a l’air plutĂ´t content. Il a bien insistĂ© pour que ce soit une petite sĹ“ur (sympa pour moi, je me sens aimé…), ce qui apparemment n’est pas un paramètre forcĂ©ment simple Ă  maĂ®triser. Parait-il qu’on prendra ce qui viendra. Enfin, le P’tit Loup se prĂ©occupe dĂ©jĂ  de savoir oĂą on va installer la chambre de la petite sĹ“ur (il y tient), ce qui constitue vraiment le cadet de mes soucis. Je le soupçonne d’ailleurs d’être assez satisfait de me voir perdre mon statut de bĂ©bĂ© de la famille. Il doit se dire que je lui en ai fait baver en arrivant et qu’il n’y a pas de raison que ça ne m’arrive pas aussi.

Enfin volià. Je n’ai plus qu’à savourer les quelques mois de tranquillité qui me restent. Heureusement, ce genre de tuile ne débarque pas comme ça du jour au lendemain, et d’ici à fin janvier, j’ai le temps de me faire à l’idée… mais bon, vous avez le droit de me soutenir moralement. Sachez d’ailleurs si vous voulez m’aider que j’adore le chocolat (sous toutes ses formes), les bonbons Haribo (de mon oncle Matthieu) et toutes autres sortes de douceurs. Toute forme de réconfort sera bienvenue.

Ah, au fait j'allais oublier, il s'appelle Microloup !

mardi 27 juin 2006

Bilan annuel

Ah lĂ  lĂ , on le savait que ce serait pas drĂ´le quand maman se remettrait Ă  bosser mais quand mĂŞme y’a des limites. Regardez les effets dĂ©sastreux que ça peut avoir sur moi : ça ma tout simplement rĂ©duit au silence cette affaire-lĂ . Plus de deux mois entre deux articles, et franchement il faut que je me batte pour avoir accès au clavier. Enfin, ne nous plaignons pas, on vient d’avoir maman presque 4 jours de suite Ă  la maison hors pĂ©riode de vacances scolaires, ce qui est un petit exploit en soi. En fait, notre tata est partie Ă  la noce dans le Sud , il lui fallait son vendredi après-midi pour descendre et son lundi pour dessoĂ»ler (j’invente rien, c’est elle qui me l’a dit), ce qui fait que maman a Ă©tĂ© forcĂ©e de poser des RTT pour s’occuper de nous. Remarquez, elle ne s’est pas fait beaucoup prier, et je pense qu’elle a mĂŞme plutĂ´t apprĂ©ciĂ©, parce que je l’ai entendu dire plusieurs fois qu’elle se ferait très bien Ă  un temps partiel Ă  80 ou 90%… je sens que ça va nĂ©gocier sec sur le sujet l’annĂ©e prochaine. En attendant, elle va fĂŞter dans quelques jours l’anniversaire de son arrivĂ©e aux MMA et pour l’instant elle a plutĂ´t l’air satisfaite de son sort. Il y a du boulot, mais les horaires restent raisonnables et elle arrive Ă  peu près Ă  venir nous rĂ©cupĂ©rer le soir chez Tata. On ne peut pas forcĂ©ment en dire autant de Papa. Il faut dire qu’en ce moment, il est plutĂ´t sous l’eau. Figurez-vous qu’il s’est mis en tĂŞte d’écrire un livre. Si, si, vous avez bien lu. Un lire de plusieurs centaines de pages en plus. Ce qui fait que le 7ème livre de plus de 200 pages qu’il aura lu (les 6 premiers Ă©tant exclusivement des Harry Potter), le 7ème donc sera un livre qu’il aura Ă©crit lui-mĂŞme (enfin, co-Ă©crit mais c’est pas loin d’être la mĂŞme chose). Alors lĂ , je pense que tout le monde ne peut pas en dire autant ! En attendant, ça se paye aussi, et je pense qu’il va ĂŞtre heureux de voir arriver le mois d’aoĂ»t (forcĂ©ment, les copies sont Ă  remettre le 31 juillet, donc si j’en crois le rythme actuel, il va falloir encore tenir un moment sur les batteries). Il faut dire qu’entre les soirĂ©es en compagnie d’Ajax et des week-ends Ă  chatouiller le http request, il ne voit plus trop la lumière du jour. Mais bon, heureusement, nous, on n’est pas complètement livrĂ©s Ă  nous-mĂŞmes. Maman veille au grain, mĂŞme si elle est parfois rĂ©quisitionnĂ©e pour les relectures, d’oĂą elle ressort avec un intense mal de crâne et en se demandant combien de personnes seront capables de comprendre le contenu de ce bouquin une fois passĂ©e l’intro…

Enfin, tout ça ne nous empĂŞche pas de poursuivre notre petit bonhomme de chemin et de finir tranquillement l’annĂ©e scolaire. Enfin, lĂ  je parle surtout pour P’tit Loup car pour ma part, l’annĂ©e a surtout Ă©tĂ© « tataire Â» si je puis me permettre. En bilan, le P’tit Loup nous aura principalement rapportĂ© de l’école des « caca boudin Â» et « pipĂ® Â» en pagaille qui le font naturellement hurler de rire, mais surtout une bande de copains indĂ©crottables : les fameux « Copains Spiderman Â». C’est bien simple, quel que soit le sujet abordĂ©, le P’tit Loup a toujours une anecdote qui s’y rapporte. « eh ben, moi, avec mes copains Spiderman, j’ai fait , j’ai vu… Â». Et quand on veut en savoir un peu plus sur les copains Spiderman, tout ce qu’on arrive Ă  en tirer, c’est que les copains en question s’appellent « Zblong, Jmurtz, Zirki, Zirka, Vetruk et Mouillette, - et Mouillette c’est moi Â». Très instructif, d’autant plus qu’avec des noms pareils, vous imaginez bien que la liste Ă©volue Ă  chaque nouvelle tentative pour Ă©claircir un peu le mystère qui règne sur cette Ă©trange assemblĂ©e – Ă  l’exception quand mĂŞme de Mouillette, qui est restĂ© longtemps une valeur sĂ»re, mĂŞme si on entend moins parler maintenant. Pour ĂŞtre complet, il faut savoir aussi que toute la bande est Ă©quipĂ©e « d’épĂ©es laser Â» et qu’il s’y glisse parfois subrepticement un Batman ou un HarryPotter Ă©garĂ© d’un monde parallèle… Bref, le P’tit Loup s’est bien fait Ă  l’école, mĂŞme s’il refuse toujours catĂ©goriquement l’idĂ©e de manger Ă  la cantine, qui lui donne instantanĂ©ment, paraĂ®t-il « l’envie de faire caca dans ma culotte Â». Vaste programme, auquel les parents vont quand mĂŞme devoir se prĂ©parer pour la rentrĂ©e prochaine.

Pour rester dans le mĂŞme sujet, sachez que je suis moi-mĂŞme beaucoup plus prĂ©coce que mon frère puisque je rĂ©clame dĂ©jĂ  mon pot tout Ă  fait Ă  propos. Bon, c’est vrai qu’il faut souvent s’y reprendre Ă  deux ou trois fois et que pour le pipi, on n’y est pas encore mais ça progresse. Maman en a d’ailleurs fait l’amère expĂ©rience l’autre jour Ă  la piscine. Elle m’avait bien prĂ©venu qu’il ne fallait pas faire pipi dans l’eau. J’ai donc suivi les consignes Ă  la lettre et ai attendu que nous soyons sortis de la pataugeoire, moi bien calĂ© dans ses bras pour observer l’arrivĂ©e de papa du grand toboggan pour soulager ma petite envie. Elle n’a compris qu’un peu tard ce qui arrivait et le temps de dĂ©cider de la stratĂ©gie Ă  adopter, on avait ratĂ© l’arrivĂ©e de papa et le pipi Ă©tait terminĂ©. Ceci dit, la consigne, c’est la consigne, le pipi Ă©tait fait hors de l’eau, l’honneur Ă©tait sauf. Tout compte fait, je me demande si maman n’aurait pas finalement prĂ©fĂ©rĂ© que je fasse dans l’eau l’air de rien…je testerai ça la prochaine fois !

lundi 13 mars 2006

Le loup-gleterre

Je parie que vous ne savez pas ce que c’est qu’un loup-gleterre…remarquez, ça ne m’étonne pas, à vrai dire, ça fait moins de 24h que je l’ai moi-même découvert. Je vais donc vous expliquer de quoi il retourne. Mais il faut d’abord que je vous reconstitue le contexte.

Ce week-end, on recevait les Dahan, des amis connus à Paris et dont la fille aînée, Léane, était gardée avec le P’tit Loup par Georgette à l’époque où je n’étais encore qu’ un poisson. Bref, au moment où les parents ont quitté Paris, le P’tit Loup avait 17mois, Léane 3ans ½, son frère Noah 6mois, et moi-même J-39. Ce week-end constituait donc un grand moment de retrouvailles, puisqu’à part Papa et ses charentaises qui avaient squatté plusieurs nuits l’appart des Dahan à l’époque où on habitait Nantes, les deux familles ne s’étaient pas revues depuis deux ans.

Le plus complexe dans l’organisation du week-end, ça a Ă©tĂ© le coucher des enfants. C’était pas tellement un problème de place d’ailleurs, parce que vu leur taille, on aurait pu dormir tous les quatre dans ma chambre ou celle de P’tit Loup. Mais les parents ont voulu organiser ça de la façon la moins traumatisante possible : rĂ©sultat des courses, LĂ©ane et Noah ont squattĂ© ma chambre, le P’tit Loup est restĂ© bien tranquille dans son lit, et qui s’est fait Ă©vacuer ? c’est bibi. Je me suis donc retrouvĂ© avec mon lit dans la chambre du P’tit Loup avant d’avoir eu le temps de dire ouf. LĂ , je peux vous dire que je n’ai pas apprĂ©ciĂ©. Je suis pour l’hospitalitĂ© mais il y a quand mĂŞme des limites. Je l’ai d’ailleurs bien fait comprendre aux parents et je ne me suis endormi le premier soir qu’après une grosse colère qui les a bien fait culpabiliser, j’espère. Le lendemain midi, j’étais toujours fâchĂ© et j’ai refusĂ© de faire la sieste. Notez bien, que de ma part, ce genre de comportement demande un vĂ©ritable effort de volontĂ©, parce que je suis plutĂ´t du genre Ă  apprĂ©cier mon oreiller, mais certaines causes valent la peine de payer un peu de sa personne. Le deuxième soir, j’ai poursuivi le mouvement de protestation mais ce n’est que le lendemain matin que les parents ont dĂ©cidĂ© de prendre en compte mes revendications (pas très vifs Ă  la dĂ©tente, les parents…). Ce qui fait que pour la dernière sieste –dimanche midi donc – j’avais enfin rĂ©intĂ©grĂ© ma chambre. Il avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que Noah dormirait Ă©galement dans ma chambre et que les deux « grands Â» iraient faire un temps calme dans la chambre de Titouan – Ă  ce stade du week-end, les parents avaient compris qu’il Ă©tait parfaitement illusoire de penser que LĂ©ane et le P’tit Loup accepteraient de faire une vĂ©ritable sieste.

Noah et moi endormis, les deux grands tranquillement occupĂ©s avec le matĂ©riel de coloriage dans la chambre, les parents pouvaient enfin se mettre Ă  table. Tout paraissait donc calme et ils profitaient  enfin d’un moment de rĂ©pit. LĂ , je pense que ce calme aurait dĂ» les alerter. Depuis le temps quand mĂŞme, ils devraient bien savoir que des enfants qui jouent calmement, c’est louche… effectivement, peu après, Papa alertĂ© par un bruit suspect, constatait que P’tit Loup avait Ă©tĂ© rechercher au fond d’un tiroir de la salle de bains le maquillage, et qu’il s’était couvert la face de peinture de guerre. LĂ©ane avait rĂ©alisĂ© le mĂŞme exploit, mais avec une touche un tantinet plus discrète et fĂ©minine. Mais le meilleur restait Ă  venir. InvitĂ© Ă  descendre, P’tit Loup a dĂ©barquĂ© dans le salon en claironnant « Ouh, je suis un loup-gleterre ! Â» Un peu intriguĂ©e, maman lui a demandĂ© ce que c’était qu’un loup-gleterre, ce Ă  quoi P’tit Loup rĂ©pondit « c’est un loup qui se maquille et se coupe les cheveux Â». C’est alors que maman a pu constater les dĂ©gâts. Avec le maquillage, on ne s’en rendait pas bien compte, mais effectivement, les cheveux de chaque cĂ´tĂ© du front, de part et d’autre d’une Ă©lĂ©gante mèche centrale, avaient Ă©tĂ© artistiquement coupĂ©s ras.

Le rĂ©sultat Ă©tait des plus intĂ©ressants et je pense vraiment que le P’tit Loup aurait pu lancer une mode. Mais maman n’avait pas l’air d’accrocher beaucoup Ă  cette nouvelle tendance et le sort de la coiffure du loup-gleterre a Ă©tĂ© fixĂ© dès le bain suivant, le P’tit Loup se retrouvant avant l’heure avec une coupe de printemps. Une fois les ciseaux lancĂ©s, maman n’allait pas s’arrĂŞter en si bon chemin, et il m’a fallu y passer aussi. VoilĂ  pourquoi, Ă  cause d’un loup-gleterre, je me retrouve avec trois petits cheveux sur le caillou alors qu’il fait encore un froid de gueux. Je vous jure, que ce loup-gleterre –lĂ , je suis pas prĂŞt de l’oublier… 

mercredi 15 février 2006

Petit appétit...

Depuis quelques jours, il m’arrive un truc vraiment bizarre. J’ai chopĂ© un mĂ©chant virus qui me remue les intestins et j’en ai perdu l’appĂ©tit. Pour vous dire Ă  quel point je suis malade, dimanche, j’ai presque mis Âľ d’heure Ă  manger un demi-cookie. Ah non, ça va pas fort ! Et encore, si ce n’était que l’appĂ©tit, je ne me plaindrais pas trop. L’avantage, comme je ne mange pas beaucoup, c’est que maman a tendance Ă  me donner des choses dont elle sait que je vais ĂŞtre plutĂ´t motivĂ© pour les avaler : une banane, une barquette, une compote… ça a du bon d’être un peu malade ! Le problème, c’est que ce satanĂ© virus me barbouille aussi la nuit. Et alors lĂ , toucher aux deux points les plus sensibles chez moi, l’appĂ©tit et le sommeil, moi, je trouve ça vraiment pas cool. D’ailleurs, les parents non plus n’ont pas l’air de trouver ça trop cool. La première nuit – c’était vendredi soir-, je les ai appelĂ©s tous les Âľ d’heure. Il faut dire que j’avais l’estomac complètement vrillĂ©. Au cinquième rappel, maman n’en pouvait plus et m’a ramenĂ©e dans son lit. Ca, je dois dire que dormir entre papa et maman, c’est vraiment agrĂ©able. Le problème, c’est que ça n’a pas rĂ©duit mes crampes d’estomac, ni ma tempĂ©rature qui a chatouillĂ© le 39 une bonne partie de la nuit. Autant vous dire qu’au rĂ©veil, je n’étais pas frais, et que les parents ne valaient guère mieux. J’ai donc gagnĂ© un nouveau petit tour chez le mĂ©decin –je commence Ă  ĂŞtre habituĂ©, en 3 semaines, c’est la troisième fois : la première fois, c’était une angine qui m’a valu une semaine d’antibiotiques, la seconde, un virus avec Ă©ruption de boutons sur tout le corps et fièvre Ă  39 pendant 3 jours. Bref, le mĂ©decin a assez rapidement diagnostiquĂ© une cochonnerie virale de type gastro. Je suis donc rĂ©abonnĂ© au sirop Debridat et Doliprane depuis ce WE, ce qui ne m’empĂŞche pas de continuer Ă  me tordre. J’ai passĂ© une bonne partie de mon WE au lit et une bonne partie de mes nuits dans le lit des parents, mais l’appĂ©tit tarde Ă  revenir…

Ras le bol de ces virus Ă  rĂ©pĂ©tition...Vivement la fin de l’hiver !

Peau de loup

Hier, à l’école, c’était Carnaval. Avec un peu d’avance certes, mais le vrai tombant pendant les vacances, il fallait bien trouver une solution de repli. Le seul hic, c’est que les parents ont été prévenus seulement vendredi. D’où une certaine effervescence pour trouver un déguisement dans un temps relativement réduit…Evidemment, dès qu’il a su qu’il était question de se déguiser, Titouan a déclaré qu’il voulait se déguiser.. en louououp. Il faut dire, le loup c’est un peu une idée fixe en ce moment. Soit il est tapi dans le noir et Titouan hurle s’il se retrouve tout seul en bas des escaliers, tout persuadé qu’il est qu’il va se faire manger. Soit, il se prend lui même pour le loup (ce qui n’est pas si étonnant que ça quand on s’appelle P’tit Loup) et il essaye ses dents sur les parents (ce qui ne dure jamais longtemps) ou sur moi ( ce que j’apprécie très moyennement). Pour lui, c’était donc tout vu, il se déguiserait en loup. Manque de chance, une peau de loup, ça traîne rarement dans les greniers, et entre les courses, moi qui étais malade (je ne vous ai pas raconté ça, mais j’ai attrapé une fièvre de cheval assortie d’une éruption cutanée impressionnante, qui a laissé notre jeune médecin perplexe.. après avoir tenté la scarlatine, la roséole, la rougeole et j’en passe, elle a fini par déclarer que c’était viral et que ça passerait, et effectivement c’est passé…), bref avec tout ça, les parents ont complètement oublié d’acheter une fourrure susceptible de transformer mon frère en loup. Du coup, maman a décidé d’aller voir chez Poun et Mayelle s’il ne restait pas deux trois bricoles pour faire un déguisement. Mais là encore, ce fut la déception. On est revenus avec trois bouts de tissu mais tous les déguisements de japonais, de berger grec ou de marin avaient disparu.

Les parents ne se sont pas dĂ©couragĂ©s pour autant : leur petit loup allait avoir droit Ă  son dĂ©guisement perso. Il ne serait pas dit que le Titou, fan absolu du maquillage et du dĂ©guisement, serait arrivĂ© le jour du Carnaval en habit de tous les jours ! Maman a commencĂ© Ă  retourner son placard pour trouver un vieux sous-pull jaune, puis elle a bricolĂ© un gros nĹ“ud multicolore dans un vieux foulard. Enfin, un pantalon made in Burkina Faso ayant subi une petite cure de rapetissement et assujetti Ă  une paire de bretelles s’est rapidement transformĂ© en braies de clown du plus bel effet. Et pour la touche finale, c’est Papa qui s’y est collĂ©. Il a commencĂ© par prĂ©parer une bassine entière de colle Ă  papier peint puis il s’est mis Ă  coller des bandes de papier dĂ©chirĂ© sur une vieille passoire. Il fallait vraiment ĂŞtre confiant pour penser que ça pourrait faire un jour un chapeau mais après quelques heures d’effort (j’exagère Ă  peine), de longues discussions pour savoir s’il fallait faire sĂ©cher la bĂŞte la tĂŞte en bas (quelle ironie pour un chapeau) dans un saladier ou en Ă©quilibre prĂ©caire sur un gros Ĺ“uf Kinder (enfin, la boĂ®te, vous imaginez bien que l’œuf est fini depuis longtemps) et une nuit de sĂ©chage, le doute n’était plus possible : il s’agissait bien d’un chapeau. Restait Ă  le peindre (un chapeau de clown couleur de papier journal, c’est pas hyper beau). Papa a donc Ă©tĂ© chercher son matĂ©riel de peinture au fond du jardin et en a gĂ©nĂ©reusement couvert le couvre-chef. Le tout a Ă©tĂ© mis Ă  sĂ©cher sur le radiateur pendant que les parents recollaient les papiers peints dans toute la maison avec le reste de colle (et je vous prie de croire qu’il y avait du boulot). Bref, entre la prĂ©paration des crĂŞpes, la finalisation du dĂ©guisement et la remise Ă  (presque) neuf de la maison, les parents sont partis fort tard goĂ»ter un repos bien mĂ©ritĂ©. Mais le lendemain matin, horreur ! le chapeau Ă©tait encore tout dĂ©goulinant de peinture ! Heureusement, maman avait gardĂ© dans un coin des morceaux de papier de soie colorĂ©.

Restait Ă  habiller le petit loup. Et lĂ , drame absolu. Pour le sous-pull et le maquillage, tout s’est bien passĂ©. Mais quand il a fallu enfiler le pantalon, Titou a commencĂ© Ă  hurler qu’il ne voulait plus se maquiller en clown, qu’il voulait ĂŞtre un loup, miaouou miaououou…ça, en gĂ©nĂ©ral, le miaou, c’est mauvais signe. En clair, ça veut dire « maman, je suis ton petit chat et je suis très malheureux… Â».Le problème, c’est que maman n’avait pas de plan B (dĂ©guisement de loup) et que le maquillage commençait Ă  couler dangereusement. Pour tout arranger, le Titou s’est mis Ă  pleurer sur la veste toute propre de maman –spĂ©cialemen-sortie-pour-son-comitĂ©-de-pilotage-hyper-important. Heureusement, Ă  ce moment lĂ , papa a eu l’idĂ©e de gonfler quelques ballons pour complĂ©ter la panoplie et le clown s’est enfin retrouvĂ© au complet. Mais au moment de partir, nouveau drame, le Titou ne voulait plus emmener ses ballons de peur de se les faire prendre ou exploser…après quelques nĂ©gociations, on a quand mĂŞme rĂ©ussi Ă  partir et Ă  arriver (en retard) Ă  l’école. Le p’tit loup a confiĂ© ses ballons Ă  la maĂ®tresse et après 18 calins, a acceptĂ© d’aller s’installer près de ses copains. Au final, la maĂ®tresse a racontĂ© aux parents qu’il avait passĂ© une super journĂ©e de carnaval, mais maman en a quand mĂŞme conclu que pour Ă©viter de nouveaux drames, ça vaudrait peut-ĂŞtre le coup d’investir dans une peau de loup…

 

lundi 16 janvier 2006

J'aime la galette...

 

Comme vous le savez dĂ©jĂ , j’ai un petit faible pour toutes les gourmandises, quelles qu’elles soient : sucrĂ©, salĂ©, chaud ou froid, rien de ce qui se mange ne me laisse indiffĂ©rent. D’ailleurs, la fin des repas est un moment qui m’est particulièrement pĂ©nible, surtout quand je vois qu’il reste encore des choses Ă  manger : la crème au chocolat de papa, la pomme de maman, un morceau de pain, un paquet de cĂ©rĂ©ales… J’essaye bien de faire comprendre que j’ai encore faim et que je veux rester Ă  table mais rien n’y fait . J’ai beau m’accrocher Ă  ma chaise et agripper ma serviette Ă  deux mains tout en pleurant pour montrer mon dĂ©saccord, les parents ne se laissent pas flĂ©chir et finissent toujours pas m’extraire de force de ma chaise haute. En gĂ©nĂ©ral, Ă  ce moment lĂ , je me laisse tomber par terre, je m’allonge sur le ventre, la tĂŞte dans mes deux mains et je me mets Ă  pleurer très fort pour que les parents puissent bien se rendre compte Ă  quel point je suis malheureux et pour qu’ils culpabilisent Ă  mort. Le problème, c’est que ça ne les Ă©meut pas beaucoup. Maman argumente en disant que quand on a repris trois fois du chou-fleur et des pommes de terre, on n’a pas besoin d’une deuxième compote de pommes au dessert, que d’ailleurs je ne fais pas pitiĂ© et que je ferais mieux de monter dans ma chambre rĂ©cupĂ©rer mon doudou pour aller dormir. Parfois, c’est plus expĂ©ditif et je me retrouve dans mon lit avant d’avoir compris ce qui m’arrivait. Remarquez, du coup, ça me calme tout de suite, le lit c’est ma deuxième grande passion. Je suis capable d’y rester des heures Ă  condition que  P’tit Loup ne dĂ©barque pas Ă  6h du mat’, allumant la grande lumière et mettant en marche mon train musical…Il faut dire qu’il est de nouveau dans une phase de rĂ©veil matinal, pour le plus grand bonheur des parents, qui apprennent ainsi Ă  profiter pleinement de la journĂ©e, en Ă©tant sur pied avant mĂŞme le lever du soleil. Ceci dit, si on en croit les sĂ©ances de nĂ©gociation qui se succèdent entre 6h et 8h –moment oĂą, de guerre lasse, maman dĂ©cide d’abandonner son lit et de descendre prendre son petit dĂ©jeuner avec son « petit chat Â», les parents ne semblent pas apprĂ©cier tant que ça le fait de commencer Ă  profiter de sa journĂ©e avant que le soleil lui-mĂŞme ne s’y mette.

Pour ma part, donc, pas de risque que je rĂ©veille les parents, je suis du genre Ă  dormir 13h par nuit et 3h par sieste sans problème. Mais s’il y a bien un truc que je n’aime pas, c’est me faire rĂ©veiller au milieu de ma sieste ou de ma nuit. Or, vendredi soir, je m’étais couchĂ© très gentiment (comme d’habitude, vous devez commencer Ă  savoir maintenant que je suis un enfant modèle), je dormais profondĂ©ment quand un Ă©branlement accompagnĂ© d’un bruit sourd m’a fait jaillir hors de ma turbulette. Je pensais me rendormir rapidement mais ça a recommencĂ©, comme si on attaquait la maison au bĂ©lier. Craignant que le plafond ne me tombe sur la tĂŞte, je me suis mis Ă  pleurer et papa est finalement venu me rassurer. Le calme est finalement revenu après quelques minutes et j’ai pu enfin me rendormir, non sans me poser quelques questions sur l’origine de ce vacarme. Je n’ai eu la rĂ©ponse que le lendemain. Figurez-vous que maman s’était mis dans la tĂŞte de faire une galette des rois pour le goĂ»ter organisĂ© avec quelques anciens de la colo. Mais quand je dis faire la galette, ce n’était pas juste la garniture ! Elle voulait profiter de l’occasion pour faire son baptĂŞme de pâte feuilletĂ©e. La pâte feuilletĂ©e, il paraĂ®t que c’est mythique ; c’est super long Ă  faire, et il faut une bonne dose de motivation pour s’y mettre, ce que maman n’avait jamais trouvĂ© jusqu’à ce soir-lĂ . Mais bon, partait-il qu’elle avait vu des blogs sur internet oĂą tout Ă©tait parfaitement expliquĂ©, que ça n’avait pas l’air si compliquĂ© que ça… elle avait donc dĂ©cidĂ© de franchir le pas. Autant vous dire que papa Ă©tait assez dubitatif. Il a bien essayĂ© de dissuader maman, il a achetĂ© des rouleaux de pâte feuilletĂ©e toute prĂŞte et a fini par capituler en dĂ©clarant que de toute façon, on pouvait bien se rabattre sur la boulangerie au dernier moment. A vrai dire, une telle manifestation de confiance a un peu Ă©nervĂ© maman mais elle ne s’est pas laissĂ© dĂ©courager pour autant. Et c’est pour ça qu’elle frappait son beurre avec tant d’acharnement au milieu de la nuit, provoquant le vacarme dont je vous ai parlĂ©. Bon, je dis au milieu, j’exagère un peu, il devait plutĂ´t ĂŞtre dans les 21h… il faut dire que pour la pâte feuilletĂ©, il vaut mieux s’y prendre de bonne heure. Après avoir transformĂ© sa tablette de beurre en un carrĂ© d’un cm d’épaisseur (d’oĂą les coups de rouleau qui ont fait vibrer jusqu’à l’ordinateur de papa au 2ème Ă©tage), il faut l’enfermer dans une enveloppe de pâte, Ă©taler dans un sens, plier, Ă©taler dans l’autre, laisser reposer 1/2h , recommencer…bref, c’est un travail de longue haleine. Ceci dit, papa a trouvĂ© ça très sympa comme atelier cuisine, parce que pendant la demi-heure oĂą la pâte repose, il faut bien s’occuper, ce qui a permis Ă  maman de solder le repassage et le pliage du linge des 15 derniers jours, de nettoyer la cuisine et la salle Ă  manger, de rĂ©gler le courrier en retard… ce qui fait que quand la pâte feuilletĂ©e a Ă©tĂ© terminĂ©e, le rez-de-chaussĂ©e de la maison Ă©tait nickel.

Restait à attendre le verdict à la cuisson. Et là, nouveau scandale. Vous remarquerez d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que ça arrive, je commence même à trouver certaines coïncidences troublantes. Scandale donc, car maman a profité de ma sieste non seulement pour terminer la préparation de la galette – fourrée à la frangipane chocolat…mais surtout pour commencer le goûter avec les amis de la colo. Autant vous dire qu’avec 11 personnes autour de la table, il n’en restait pas lourd quand je me suis réveillé. Alors évidemment, on pourra dire que je n’avais qu’à me lever plus tôt, mais avec ma nuit écourtée, il fallait bien que je me rattrape et effectivement, j’avoue n’avoir émergé péniblement que vers 17h après une sieste de 4 heures. De la galette de maman, je n’ai vu que quelques miettes au fond des assiettes. C’est d’autant plus injuste qu’il paraît que finalement, elle était tout à fait honorable pour un coup d’essai. Evidemment, le P’tit Loup avait senti le coup venir et s’était bien gardé de risquer de la rater. Il avait tout simplement fait grève de sieste et avait donc pu suivre toutes les étapes de la réalisation de la fameuse galette, et avait évidemment englouti sa part comme les autres.

Notez quand mĂŞme que j’ai eu de la chance. Papa s’étant rendu compte qu’une seule galette serait un peu juste pour toute l’assemblĂ©e, il avait Ă©tĂ© acheter une petite galette briochĂ©e pour complĂ©ter. Et bien figurez-vous que mĂŞme pour la galette briochĂ©e, il a fallu que je me batte ! L’ami David, qui râlait depuis un moment qu’il avait fait une demi-bouchĂ©e de sa part et que s’il avait su, il aurait apportĂ© sa propre galette reluquait depuis un moment sur ma part et il a fallu que je l’enfourne littĂ©ralement en un temps record pour ne pas me la faire piquer. Ah non, mais je vous jure, la vie est vraiment un combat de tous les instants !

jeudi 12 janvier 2006

Maquillage...

Bon, d’abord je tiens Ă  vous rassurer, le père NoĂ«l a trouvĂ© la solution : au lieu de nous apporter les cadeaux Ă  la maison, il en a dĂ©posĂ© un peu partout. IL devait pas ĂŞtre en forme Ă  la première livraison, parce qu’on a continuĂ© Ă  voir des arrivages jusqu’à une semaine après NoĂ«l… et il s’y Ă©tait pourtant pris de bonne heure, puisque ma marraine avait dĂ©jĂ  dĂ» rerouter deux paquets qui s’étaient retrouvĂ©s par erreur sous son sapin une bonne quinzaine de jours avant le 25 ! Enfin, je ne vais pas faire la fine bouche, il vieillit, le pauvre, et il a toujours autant de boulot…

Comme vous l’avez compris, j’ai Ă©tĂ© très gâtĂ© et le P’tit Loup aussi, ce qui fait qu’à nous deux, on a quasiment doublĂ© le volume de nos jouets. Le seul hic, c’est que P’tit Loup considère que mes jouets sont les siens, et qu’il s’est donc accaparĂ© sans discussion mon super 4*4 tĂ©lĂ©commandĂ©, mais en revanche, il pique des crises terribles dès que je fais mine d’approcher de ses lĂ©go ou de son hĂ©lico. Ah, il est en forme le P’tit Loup en ce moment, il n’y a pas de doute lĂ -dessus ! Ces derniers temps, il a une nouvelle marotte : le maquillage. Ca a commencĂ© Ă  le prendre chez Mamie Kok Kok, un jour oĂą elle avait sorti une boĂ®te de maquillage. P’tit Loup voulait absolument voir le maquillage mais refusait d’être maquillĂ©. Toute la famille y est donc passĂ©e avant que P’tit Loup accepte enfin de se faire peinturlurer la figure. Mais Ă  partir de ce moment-lĂ , il y a pris goĂ»t et il n’y a plus moyen d’aller chez Papi et Mamie Kok Kok sans sortir le matĂ©riel complet de maquillage. C’est une telle passion que maman lui en a mĂŞme achetĂ© une boĂ®te pour son anniversaire. Comme c’était un WE oĂą on allait visiter les cousin-cousines de Caen, tout le monde y est Ă  nouveau passĂ©, sauf moi parce que je faisais la sieste (je sais, je fais de grandes siestes, mais que voulez-vous, je me dĂ©pense aussi !). Et je vous assure que cette passion est une vĂ©ritable invitation Ă  la crĂ©ativitĂ© et au dĂ©veloppement de l’imaginaire parce que deviner un maquillage de vache (un des thèmes favoris de P’tit Loup) ou de cochon  n’est pas forcĂ©ment intuitif quand on ne dispose que de bleu, de rouge et de jaune. Mais apparemment, le rĂ©alisme du motif compte moins que l’intime conviction d’être transformĂ© pour quelques minutes en loup, chèvre ou canard…

Par la suite, la notion de maquillage a pris des notions plus floues. On pouvait entendre souvent P’tit Loup rĂ©torquer, lorsqu’il Ă©tait contrariĂ© « Si c’est comme ça, je vais te maquiller ! Â», ce qui vous en conviendrez, constitue une menace pour le moins originale…RĂ©gulièrement aussi, Ă  la question « alors, qu’est-ce-que tu as fait Ă  l’école aujourd’hui ? Â», le P’tit Loup rĂ©pondait sur le ton de l’évidence « Ben j’ai maquillĂ© la maĂ®tresse et les copains Â». Bref, on sentait bien que le terme recouvrait des notions plutĂ´t floues et indĂ©finies.

C’est pour ça que maman ne s’est pas trop mĂ©fiĂ©e l’autre matin, quand P’tit Loup a dĂ©clarĂ© en arrivant dans la salle Ă  manger « aujourd’hui, on va maquiller Thomas en chocolat Â». Moi non plus, pour ĂŞtre franc, je ne m’étais pas mĂ©fiĂ©. Pourtant j’aurai dĂ». Evidemment, c’était un matin oĂą on Ă©tait un peu pressĂ©s : papa Ă©tait parti Ă  Paris de bonne heure, P’tit Loup avait mis comme chaque jour une demi-heure Ă  enfiler son slip tout en hurlant et se trĂ©moussant parce que j’osais jouer avec son camion transporteur WRC, maman avait dĂ» s’énerver un peu, bref, un matin ordinaire. On avait fini par descendre tous les trois un peu prĂ©cipitamment et on Ă©tait enfin installĂ©s Ă  table avec nos cĂ©rĂ©ales dans les bols pendant que maman ouvrait une brique de lait. Et P’tit Loup a profitĂ© de cet instant oĂą il Ă©chappait Ă  la surveillance maternelle pour me renverser la moitiĂ© de la boĂ®te de cacao sur la tĂŞte. Au dĂ©but, ça m’a fait un peu rire mais très vite, j’ai arrĂŞtĂ© de goĂ»ter l’humour de la situation et je me suis mis Ă  hurler. Maman s’est prĂ©cipitĂ©e mais elle n’a pu que constater les dĂ©gâts. Bref, j’ai passĂ© le quart d’heure suivant Ă  me faire battre comme plâtre (j’exagère Ă  peine)pour faire partir la poudre, frictionner la tĂŞte, Ă©ponger la figure, et changer de vĂŞtement de la tĂŞte aux pieds. Pendant ce temps, P’tit Loup montrait tous les signes sauf ceux de la contrition. Je vous jure, avoir un frère avec des aspirations artistiques, c’est vraiment pas de tout repos !

jeudi 15 décembre 2005

Home sweet home

Ca y est, on commençait Ă  avoir une petite vie bien rĂ´dĂ©e mais il faut croire que ça devenait un peu trop routinier pour les parents. VoilĂ  qu’ils ont trouvĂ© une nouvelle idĂ©e pour s’occuper : rechercher une maison Ă  acheter. Moi, je n’ai rien demandĂ©, je me sens très bien dans notre maison actuelle, j’ai une chambre sympa, j’ai bien repĂ©rĂ© le placard de la cuisine oĂą sont rangĂ©s les chocolats et les gâteaux, je maĂ®trise la descente de l’escalier et les incursions en douce dans le bureau de Papa…en plus, on a de la place dans cette maison, mĂŞme en doublant ma collection de jouets, ma chambre ne serait pas remplie…mais bon, j’ai l’impression que ce n’est pas moi qui dĂ©cide dans cette maison, et quand les parents ont dĂ©cidĂ© de passer Ă  l’action, je n’ai plus qu’à suivre…

C’est donc un nouveau dĂ©fi qui commence, et pour les occuper, je vous assure que ça les occupe. La première visite s’est faite  en famille. Au dĂ©part, les parents n’avaient pas prĂ©vu de nous emmener mais  manque de chance, c’était un week-end oĂą Poun et Mayelle Ă©taient Ă  Paris et Martin et Elise Ă  Angers. Vu que les parents s’y Ă©taient pris un peu tard, ils n’ont pas trouvĂ© de solution de secours pour nous faire garder. Du coup, on est partis tous les quatre après une petite heure de sieste et on est arrivĂ©s Ă  la première maison. LĂ , avec P’tit Loup, on s’est bien amusĂ©s. Il y avait dans le salon une table basse avec des jolis coquillages dessus qui nous intĂ©ressaient bien, mais manque de chance, Ă  peine avais-je posĂ© la main dessus que maman se prĂ©cipitait pour les mettre en lieu sĂ»r. Pour la visite des Ă©tages, du coup, j’étais coincĂ© dans les bras de maman et P’tit Loup dans ceux de Papa. Après quelques contorsions et force protestations, les parents ont fini par nous libĂ©rer mais maman nous suivait de près. Pas moyen d’explorer tranquillement. Heureusement, après on a trouvĂ© un chat et on a commencĂ© Ă  lui courir après. Il a Ă©tĂ© se rĂ©fugier sur un radiateur et on a pu aller le caresser mais il en a eu vite assez et il s’est enfui dans les escaliers. P’tit Loup lui a bien essayĂ©e de lui courir après, mais lĂ , maman a dĂ©cidĂ© que ça suffisait, et on n’a plus eu le droit de bouger jusqu’à la fin de la visite. Après, on est partis voir une autre maison en campagne mais le temps qu’on arrive, Titouan s’était endormi…j’ai donc fait la visite seul avec les parents, mais du coup, c’était beaucoup moins drĂ´le. Curieusement, pour les visites suivantes, on n’a pas Ă©tĂ© conviĂ©s, ce que je trouve un peu limite vu qu’on est quand mĂŞme les premiers intĂ©ressĂ©s.

Pour ĂŞtre honnĂŞte, il n’y a pas eu tellement de visites ensuite. Deux mancelles un samedi matin, mais soit trop petites, soit mal situĂ©es et LA fameuse maison qui fait beaucoup cogiter les parents depuis quelque temps. 

Autant vous prĂ©venir tout de suite, pour l’instant cette maison, elle ne ressemble Ă  rien, ou du moins Ă  pas grand’chose. Elle est  grande, c’est sĂ»r, mais la façade ne donne vraiment pas envie, et quand on pousse la porte, ça ne s’arrange pas. Un grand couloir Ă©troit, des pièces tout Ă©triquĂ©es, le tout avec une odeur de maison qui n’a pas Ă©tĂ© aĂ©rĂ©e depuis trente ans… Mais bon, comme dit le gars de l’agence, il y  un gros potentiel. Le tout c’est d’y croire. Moi, ce que j’en dis, c’est uniquement ce que j’en ai entendu dire par les parents. Et l’enthousiasme n’est pas forcĂ©ment au rendez-vous, si peu parfois d’ailleurs qu’on se demande mĂŞme pourquoi ils s’y intĂ©ressent malgrĂ© tout. Il faut dire que sur le papier, elle rĂ©pond plutĂ´t bien au cahier des charges : grande maison, jardin correct, pas trop loin de la gare… mais agencement intĂ©rieur dĂ©plorable, façade ultra-laide … et jardin orientĂ© nord. Ca, je vous assure que le jour oĂą les parents ont rĂ©alisĂ© ça, ça a Ă©tĂ© la grosse dĂ©ception. Mais bon, ils restent quand mĂŞme persuadĂ©s qu’en cassant tout le rez-de-chaussĂ©e, en rhabillant la façade, en arrangeant le jardin et en refaisant l’intĂ©gralitĂ© des circuits Ă©lectriques et des salles d’eau, on peut arriver Ă  quelque chose. Ils ont mĂŞme fait venir un architecte, qui, non content de leur confirmer que la somme dĂ©jĂ  rondelette des travaux nĂ©cessaires pour rendre la maison habitable devait ĂŞtre pratiquement doublĂ©e, a dĂ©couvert deux trois infiltrations sournoises et a dĂ©clarĂ© devant la chaudière « elle a de la bouteille la mère, vous allez ĂŞtre bons pour la changer aussi… Â». Bref, la conclusion de la visite, c’est qu’il fallait faire baisser le prix de la maison de 30% pour espĂ©rer avoir au bout quelque chose de vivable Ă  un prix raisonnable. Du coup, pour l’instant, les parents laissent un peu dĂ©canter le truc. Ils font quand mĂŞme des plans sur Architect 3D, histoire de se faire peur en constatant que dĂ©cidĂ©ment, mĂŞme en abattant les cloisons, une table de ferme de 2,5 m semble occuper tout l’espace. En tous cas, ils ont dĂ©cidĂ© de mettre provisoirement un terme aux visites. De toute façon, tous les week-ends jusqu’à NoĂ«l sont blindĂ©s, donc ils ne vont pas avoir le temps de voir quoi que ce soit. Et d’ici lĂ , moi je peux profiter tranquillement de ma chambre et de ma maison….y’a juste un truc qui m’inquiète, c’est que lĂ  oĂą se trouvait autrefois la cheminĂ©e, il n’y a plus qu’une trace au sol qui tĂ©moigne de son ancien emplacement, le conduit a Ă©tĂ© bouché… alors je me demande un peu par oĂą le père NoĂ«l va bien pouvoir passer…j’espère qu’il va trouver une solution…

jeudi 24 novembre 2005

Miniloup is back

Deux mois déjà …vous devez penser que je deviens paresseux alors que je suis tout simplement débordé. Il faut dire que depuis que je travaille en dehors la maison, je n’ai plus une minute à moi. Les journées s’enchaînent à un rythme infernal et je n’ai plus trop le temps de souffler. Enfin, je commence à prendre le rythme…

Ca commence en fanfare Ă  7h30 avec le rĂ©veil des parents (enfin, ça c’est la thĂ©orie, parce qu’en pratique, P’tit Loup nous fait rĂ©gulièrement la bonne surprise de  claironner dès 6h30, histoire de nous faire profiter un peu plus longtemps de la journĂ©e…) En gĂ©nĂ©ral, Ă  partir du moment oĂą on est rĂ©veillĂ©s, les parents ont intĂ©rĂŞt Ă  assurer parce que si les bibs n’arrivent pas assez vite, le dĂ©but de journĂ©e tourne vite au drame. Je dis les bibs, parce que malgrĂ© de louables efforts, les parents n’ont toujours pas rĂ©ussi Ă  convertir totalement P’tit Loup Ă  l’idĂ©e de prendre son petit dèj dans un bol ; ça tient un jour ou deux, le temps de constater que c’est vraiment sympa de pouvoir tremper sa tartine dans son bol de chocolat, mais le troisième jour, le P’tit Loup se lève du pied gauche et lĂ , le « riberon Â» a intĂ©rĂŞt d’arriver en vitesse si on veut Ă©viter la crise diplomatique. Et encore, les parents peuvent s’estimer heureux quand il accepte d’attendre le riberon en question au lit. Parce que les jours oĂą il est mal lunĂ©, le P’tit Loup insiste pour aller prĂ©parer lui-mĂŞme son riberon et lĂ , c’est la totale. Il verse la moitiĂ© de la bouteille de lait Ă  cĂ´tĂ©, se fait donc gronder, se met Ă  hurler pendant que papa rĂ©pare les dĂ©gâts. Pour ne pas en rester lĂ , il ouvre la porte du micro-ondes en marche, veut verser le cacao dans le bol et en rĂ©pand de nouveau la moitiĂ© Ă  cĂ´té… bref, le temps de prĂ©parer deux bibs, la cuisine est transformĂ©e en champ de bataille. Papa remonte enfin avec le bib et c’est Ă  nouveau le drame car P’tit Loup insiste pour me donner le mien. Comme il n’est pas très bien rĂ©veillĂ©, il a du mal Ă  me le passer Ă  travers les barreaux, je m’énerve et je me mets Ă  pleurer et pour couronner le tout, une fois retournĂ© dans son lit, P’tit Loup trouve que son bib est trop chaud…bref, ces jours lĂ , rien ne va et on se dit qu’on aurait mieux fait de pas se rĂ©veiller.

Après le bib vient la phase de l’habillage. LĂ  non plus, ce n’est pas simple. Enfin, pour moi, si, vu que je me laisse faire complètement. Ma participation se limite Ă  une tentative d’enfilage de mes chaussures mais je dois l’avouer, en gĂ©nĂ©ral ça ne donne rien. Pourtant, je me donne du mal, mais mon pied ne m’obĂ©it pas et s’obstine Ă  se dĂ©solidariser de la chaussure . Ceci dit, je ne dĂ©sespère pas d’y arriver un jour. Pour le P’tit Loup, c’est une autre paire de manches. Les sĂ©ances d’habillage traĂ®nent souvent en longueur. Non pas tant qu’il veuille s’habiller tout seul. Mais maman voudrait bien le voir devenir plus autonome et l’incite un peu Ă  faire preuve d’initiative dans ce domaine. La plupart du temps, ça tourne court et maman, excĂ©dĂ©e de le voir traĂ®ner depuis 10 minutes avec une jambe dans le slip et les fesses Ă  l’air, remet Ă  plus tard ses bonnes rĂ©solutions et dĂ©cide de reprendre l’affaire en main. Une fois la troupe habillĂ©e, on descend prendre le petit dĂ©jeuner. Et lĂ , il faut ĂŞtre bien attentif avant d’amorcer la descente de l’escalier ! Pas question de dĂ©passer P’tit Loup s’il a dĂ©cidĂ© de faire la loco. On doit tous s’accrocher les uns après les autres et suivre le rythme. Vient ensuite le rituel du petit dĂ©jeuner, moi dans ma chaise haute, P’tit Loup dans son rehausseur et les cĂ©rĂ©ales dans les bols. Ce qu’il y a de drĂ´le avec les cĂ©rĂ©ales, c’est qu’on peut les faire tomber part terre puis tendre la main d’un air dĂ©sespĂ©rĂ© en poussant des cris expressifs jusqu’à ce que maman les ramasse. J’ai remarquĂ© qu’il Ă©tait très simple de se faire comprendre en gesticulant et en poussant des cris, ce qui fait que je ne me suis pas encore dĂ©cidĂ© Ă  commencer Ă  parler (j’écris dĂ©jĂ , il faut pas trop m’en demander…).Par exemple, quand je suis affamĂ©, je me plante devant le gros oeuf Kinder en tendant la main d’un air dĂ©sespĂ©rĂ© en criant « Nin, niiiin… Â» et la mĂ©thode est très efficace. Et si les parents ne comprennent pas assez vite, je me roule par terre en pleurant. Et bien , croyez moi, les rĂ©sultats sont surprenants. En gĂ©nĂ©ral, maman finit toujours pas me trouver un gâteau ou un morceau de pain. Il faut dire que je ne suis pas du genre Ă  rigoler avec la nourriture.

Le petit déjeuner à peine avalé, on part à l’école. Là c’est un peu l’expédition. Maman nous emmène tous les deux sur son vélo pour pouvoir ensuite partir directement au boulot. Je me mets dans le siège à l’arrière, P’tit Loup gimpe sur la selle et maman pousse le vélo. Le trajet vers l’école est l’occasion de faire une petite révision sur les marques de voitures.

« - Elle s’appelle quoi cette voiture ?

-         une clio 

-         et lĂ , c’est un Picasso comme Papi. Comment il s’appelle le 4*4 ?

-         un Range Rover

-         pourquoi il fait les gros yeux, le 4*4 ? Il est fâchĂ© ? Â»

Et ça continue comme ça tout le long du chemin. Heureusement d’ailleurs qu’on est à vélo, sinon, il faudrait s’arrêter tous les deux mètres pour observer en détail chaque voiture…

ArrivĂ©s Ă  l’école, on file directement aux toilettes. Moi, je m’assois sur un pot en attendant que P’tit Loup se dĂ©shabille et fasse son pipi (en espĂ©rant qu’il n’arrose pas son slip et son pantalon en faisant de travers…) puis on arrive en classe. Moi , j’aime bien la classe de P’tit Loup, mais maman n’est pas d’accord pour que je reste avec lui. Pourtant, j’essaye bien de m’installer l’air de rien Ă  une table, mais elle arrive toujours Ă  me repĂ©rer. Et en gĂ©nĂ©ral, en sortant de la classe de P’tit Loup, on tombe sur ma nounou… et c’est lĂ  que commence ma journĂ©e de travail. Au moment de quitter maman, je pleure un peu, histoire de lui faire plaisir (enfin, je n’y pense plus trop maintenant, mais j’ai rĂ©ussi Ă  me tenir Ă  ce protocole une quinzaine de jours au dĂ©but de l’annĂ©e et une petite semaine après les vacances de la Toussaint ; maintenant, j’estime que c’est moins important, maman doit ĂŞtre habituĂ©e…)

On part ensuite chez Tata (ma nounou, tout le monde l’appelle Tata) et je retrouve mon copain François. Ensuite, suivant les jours, on est rejoints par P’tit Loup et Antoine (le frère de François), Pablo, Maxime …bref, ça fait une sacrĂ©e troupe de garçons. Notez qu’on s’amuse bien ensemble, mais au bout de la journĂ©e, quand papa vient nous chercher, je suis sur les rotules…et affamĂ©. Et lĂ , il ne s’agit pas de traĂ®ner. A peine arrivĂ©s Ă  la maison, on se met Ă  table. Maman a en gĂ©nĂ©ral prĂ©vu quelque chose la veille car quand le repas n’est pas prĂŞt, j’avoue que j’ai du mal Ă  me montrer patient. Je n’y peux rien, je dois juste avoir un estomac très exigeant. Heureusement, comme vous le savez, j’ai quelques trucs pour obtenir un petit quelque chose Ă  grignoter en attendant les choses sĂ©rieuses. La plupart du temps, on mange avant les parents. Mais je prĂ©fère largement quand on mange en mĂŞme temps qu’eux : comme je ne suis pas encore très rapide Ă  la cuillère, papa m’aide en gĂ©nĂ©ral Ă  manger mon plat. Du coup, il attaque le sien quand j’ai terminĂ© et je peux lui en prendre une partie au passage. Et je fais pareil pour les desserts ! c’est très pratique quand je n’arrive pas Ă  me dĂ©cider entre yaourt ou clĂ©mentine : je prends mon yaourt… et la moitiĂ© de la clĂ©mentine de papa ! Comme je vous l’ai dĂ©jĂ  dit, moi, je ne plaisante pas avec mon estomac !

La journĂ©e touche ensuite Ă  sa fin. Restent le bain, le petit rituel du coucher et enfin mon lit et mon doudou. Et je vous assure qu’après des journĂ©es bien remplies, je n’ai pas besoin d’être bercĂ© longtemps… enfin, si mes dents me laissent tranquilles. Et en ce moment, elles ont plutĂ´t dĂ©cidĂ© de mener une offensive  sur tous les fronts. Entre les molaires et les incisives, j’ai les gencives enflammĂ©es dans tous les coins…Enfin, c’est pour la bonne cause ! Bon, je vous laisse, j’ai un petit creux, je vais essayer de trouver un petit truc Ă  me mettre sous la dent…

mercredi 7 septembre 2005

Miniloup de mer

Avec tout ça, je me rends compte que je ne vous ai même pas raconté mes vacances. Je veux parler des vraies vacances avec papa et maman, à partir du moment où ils avaient enfin décidé de nous récupérer et de ne pas repartir après un week-end. Après une petite semaine à Kerboulico, on est partis à la colo pour le grand spectacle de fin de camp. Pour une fois, papa avait fait un effort pour se déguiser mais le seul problème, c’est qu’il avait dû lire le thème un peu rapidement et avait confondu Peau-Rouge et Barbe-Rouge. Il est donc arrivé avec le tour des yeux écarlate, mais en fait, c’était pas une vraie peinture de guerre, c’était juste le résultat d’une journée complète de kite-surf sans lunettes de soleil… Bref, on a débarqué au milieu d’une troupe de pirates, dans l’effervescence caractéristique d’une fin de colo. Enfin, du moins, c’est ce que j’ai cru comprendre.

Moi, la colo, je ne l’ai pas faite souvent mais mes parents en sont des fans absolus. Il paraĂ®trait mĂŞme qu’ils se sont rencontrĂ©s lĂ -bas, ceci expliquant certainement cela. P’tit Loup en a une expĂ©rience dĂ©jĂ  raisonnable puisqu’il a fait sa première colo complète Ă  neuf mois. A vrai dire, il a fait sa toute première colo in utero mais je ne suis pas sĂ»r que ça compte. On va donc considĂ©rer que la colo est homologuĂ©e Ă  partir du moment oĂą le colon la vit ex utero (ça se dit, ça ???). Papa Ă©tait alors directeur et maman directrice adjointe et ils avaient installĂ© leur camp de base dans la salle de direction avec les araignĂ©es. P’tit Loup n’en a pas un souvenir formidable, d’abord Ă  cause des araignĂ©es qui ne l’avaient pas ratĂ©, mais surtout Ă  cause du thème. Cette annĂ©e-lĂ , le thème Ă©tait Harry Potter et il avait juste le format idĂ©al pour jouer Harry bĂ©bĂ©, vous savez, la scène oĂą Voldemort essaye de le tuer. Le seul problème, c’est que le gars qui Ă©tait sensĂ© jouer Voldemort l’a jouĂ©e un peu trop rĂ©aliste et P’tit Loup s’est mis Ă  hurler quand il lui a lancĂ© le sortilège d’Avada Kedavra. Notez bien, d’ailleurs, que cette rĂ©action n’a pas Ă©tĂ© pour rien dans le succès de la soirĂ©e ; tous les enfants sont retournĂ©s dans leur tente terrorisĂ©s par Voldemort (et par le cri de P’tit Loup, qui a cette Ă©poque, avait dĂ©jĂ  toute la puissance qu’on lui connaĂ®t). Bref, une rĂ©ussite totale qui a dĂ» marquer les esprits parce que deux ans après, les enfants continuent d’appeler Papa Dumbledore, Papi Hagrid et Mamie Mme Pomfresh…

L’année dernière, c’était donc ma première colo et avec trois mois, j’étais le plus jeune colon enregistré dans les archives de l’association. Les parents avaient cette fois installé leur camp de base dans le grenier de la Richardière, dans un confort relatif, puisque P’tit Loup et moi avions chacun notre lit (parapluie pour lui, berceau pliant pour moi). J’avoue ne pas avoir un souvenir très précis de ce séjour mais je sais qu’il avait été relativement court puisque les parents étaient juste venus pour la préparation du spectacle.

Cette annĂ©e, le sĂ©jour a Ă©tĂ© encore plus court, puisque nous sommes arrivĂ©s le samedi soir, quelques minutes seulement avant le dĂ©but du spectacle. P’tit Loup avait l’air assez intĂ©ressĂ© par tous ces pirates qui se battaient autour de leur bateau mais pour ma part, je me suis surtout Ă©vertuĂ© Ă  descendre la grande pente qui mène de la dalle Ă  la maison, ce qui n’avait pas l’air de plaire beaucoup Ă  maman. A la fin du spectacle, on Ă©tait dĂ©jĂ  bien fatiguĂ©s et comme je n’avais pas encore vu ma chambre, je commençais Ă  m’inquiĂ©ter. Et c’est lĂ  que les parents nous ont annoncĂ© qu’on allait dormir sous la tente. Papa a Ă©tĂ© la chercher dans le coffre de la voiture et pouff ! en deux secondes, elle Ă©tait montĂ©e dans un coin isolĂ© (j’ai dĂ©jĂ  dĂ» vous en parler de cette tente…à vrai dire c’est plus une tente, maintenant, c’est un mythe !). Bref, avec P’tit Loup on Ă©tait tellement contents de dormir sous la tente qu’on a commencĂ© par faire les fous et qu’on n’avait plus du tout envie de dormir. Du coup, au bout d’une heure, papa, Ă  bout, a dĂ©cidĂ© d’emmener P’tit Loup faire un tour en voiture pour l’endormir. En fait, ça ne l’a pas endormi du tout mais quand il est revenu une demi-heure après, c’est moi qui avais fini par capituler. P’tit Loup a fini par sombrer aussi quelques minutes après et on a passĂ© une excellente nuit. Apparemment, les parents Ă©taient un peu moins enthousiastes que nous au rĂ©veil parce qu’ils avaient passĂ© la nuit Ă  nous remettre Ă  notre place, pour Ă©viter qu’un de nous finisse Ă©touffĂ© par un duvet. Au final, la tente 2’’ a Ă©tĂ© jugĂ©e un peu trop petite pour 4…

Le lendemain, après un bon repas cuit au four à pain, on est partis pour les Sables et on a enfin pu profiter du trajet pour faire une bonne sieste. Il faut croire qu’on devait avoir du sommeil en retard parce qu’on s’est endormis tous les deux au deuxième virage et on n'a rouvert les yeux qu’arrivés à destination. Le séjour bref mais intense à la colo m’avait donné quelques idées et moins d’une heure après notre arrivée, j’avais déjà réussi à me faire une vraie entaille de pirate à l’oreille. Pour être honnête, je dois vous avouer que ce n’était pas le résultat d’une rixe au couteau, mais juste une simple chute sur le rebord de la table de nuit. Enfin, je tenais quand même à le signaler, car il s’agit là de ma première blessure et je dois dire que les parents n’étaient pas fiers quand mon oreille pissait le sang. D’autant plus qu’ils n’avaient même pas une compresse à mettre dessus et qu’un dimanche veille de 15 août à 20h15, ils n’ont pas eu beaucoup de succès dans leur recherche d’une pharmacie. Du coup, ils ont décidé d’investir dès le lendemain dans une trousse à pharmacie de voyage. Je vous rassure, mon oreille s’en est remise et on ne voit presque plus la trace de cette balafre. N’empêche que même si je n’ai pas toujours l’air très fier quand je suis au bord de l’eau, cette petite cicatrice me rappelle qu’au fond de moi sommeille une âme de petit pirate…

Pour Vanille

Je suis vraiment en colère. Je viens d’apprendre que Vanille est repartie au pays des chats. Vanille, c’était le chat des « cousines Â». En fait c’était une petite chatte toute blanche que Gwena avait eue pour ses 30 ans. Elle suivait les dĂ©placements de la famille dans son petit panier et s’appropriait Ă  peu près tout l’étage supĂ©rieur dans la maison de Kerboulico. Moi, Vanille, je l’adorais. C’est vrai que d’une manière gĂ©nĂ©rale, j’éprouve une attirance particulière pour Ă  peu près tous les animaux.

Chez Mamie Kok kok, c’était la petite poule rousse. J’ai passé un certain temps à lui courir après et à essayer de la débusquer de ses planques mais c’est bizarre, j’ai l’impression que je lui faisais peur…dès que je m’approchais, elle s’enfuyait en remuant du croupion et allait se cacher dans un buisson ou dans la haie.

Chez Poun et Mayelle, il y avait bien sĂ»r Uzak. Lui, je vous en ai dĂ©jĂ  parlĂ©. J’adore lui faire de gros calins  et lui tirer les poils. J’aimerais bien aussi mettre les doigts dans ses yeux pour voir comment ça fait mais les parents ne sont jamais d’accord. IL faudrait que je profite d’un moment oĂą je suis seul avec Uzak pour le faire, mais curieusement, ces moments sont plutĂ´t rares. Chez Poun et Mayelle, il y a aussi les chiens des voisins : Sultan, un vieux chien noir (lui, je ne me bats pas trop pour aller le caresser, en gĂ©nĂ©ral, je suis content d’être dans ma poussette quand on passe devant) et sa version miniature qui a un nom oriental type Fakir ou Farouk, quelque chose comme ça. Celui-lĂ , il est tout jeune et un peu foufou. Il passe son temps Ă  se bagarrer avec Uzak et Ă  dĂ©bouler de nulle part avec lui Ă  toute allure en envoyant valdinguer tout ce qui se trouve sur son passage. La dernière fois c’était P’tit Loup et la fois d’avant, Solène, ce qui fait qu’une vĂ©ritable psychose s’est crĂ©Ă©e parmi les cousins autour de ce chiot. Dès qu’ils le voient arriver, ils se mettent dans tous leurs Ă©tats et il a fallu instaurer la fermeture systĂ©matique du portail quand on joue dans le jardin pour Ă©viter les drames.

Et pour compléter le tableau, pendant les vacances, il y avait aussi Vanille chez Poun et Mayelle. Je dois avouer qu’elle me fascinait vraiment. Une de mes activités principales pendant les vacances consistait à lui courir après, ramper sous les lits pour aller la caresser, pousser des grands cris pour prévenir que je l’avais retrouvée…

Mais voilĂ , Vanille a eu un accident et elle est repartie au pays des chats. Depuis, on est arrivĂ©s dans la nouvelle maison et il y a plein de chats qui passent dans le jardin. Il y en a mĂŞme un qui a Ă©lu domicile pendant trois jours dans le rĂ©hausseur de P’tit Loup. Depuis, il a visiblement trouvĂ© une meilleure place ailleurs et on ne l’a pas revu. Il y a aussi un petit chaton tigrĂ© qui vient de chez les voisins. Celui-lĂ , il est rigolo, je joue Ă  cache-cache avec lui autour des roses trĂ©mières. En plus, c’est pratique parce qu’il sait venir dans notre jardin en passant par le mur, mais il n’arrive pas Ă  faire le trajet en sens inverse. Du coup, il reste coincĂ© chez nous. Moi, j’aimerais bien qu’on le garde, mais visiblement, les voisins n’ont pas l’air trop d’accord pour qu’on l’adopte. Ils ont demandĂ© aux parents de le remettre sur le mur si il n’y arrivait pas tout seul. Je ne m’inquiète pas trop, vu le nombre de chats dans le quartier, il y en a bien un qui finira par chercher une famille d’accueil… et je me porte volontaire !

Salut ! Moi c'est Miniloup...

Ma vie n'aura bientôt plus de secret pour vous...