Le miniblog de MINILOUP

mercredi 15 février 2006

Petit appétit...

Depuis quelques jours, il m’arrive un truc vraiment bizarre. J’ai chopĂ© un mĂ©chant virus qui me remue les intestins et j’en ai perdu l’appĂ©tit. Pour vous dire Ă  quel point je suis malade, dimanche, j’ai presque mis Âľ d’heure Ă  manger un demi-cookie. Ah non, ça va pas fort ! Et encore, si ce n’était que l’appĂ©tit, je ne me plaindrais pas trop. L’avantage, comme je ne mange pas beaucoup, c’est que maman a tendance Ă  me donner des choses dont elle sait que je vais ĂŞtre plutĂ´t motivĂ© pour les avaler : une banane, une barquette, une compote… ça a du bon d’être un peu malade ! Le problème, c’est que ce satanĂ© virus me barbouille aussi la nuit. Et alors lĂ , toucher aux deux points les plus sensibles chez moi, l’appĂ©tit et le sommeil, moi, je trouve ça vraiment pas cool. D’ailleurs, les parents non plus n’ont pas l’air de trouver ça trop cool. La première nuit – c’était vendredi soir-, je les ai appelĂ©s tous les Âľ d’heure. Il faut dire que j’avais l’estomac complètement vrillĂ©. Au cinquième rappel, maman n’en pouvait plus et m’a ramenĂ©e dans son lit. Ca, je dois dire que dormir entre papa et maman, c’est vraiment agrĂ©able. Le problème, c’est que ça n’a pas rĂ©duit mes crampes d’estomac, ni ma tempĂ©rature qui a chatouillĂ© le 39 une bonne partie de la nuit. Autant vous dire qu’au rĂ©veil, je n’étais pas frais, et que les parents ne valaient guère mieux. J’ai donc gagnĂ© un nouveau petit tour chez le mĂ©decin –je commence Ă  ĂŞtre habituĂ©, en 3 semaines, c’est la troisième fois : la première fois, c’était une angine qui m’a valu une semaine d’antibiotiques, la seconde, un virus avec Ă©ruption de boutons sur tout le corps et fièvre Ă  39 pendant 3 jours. Bref, le mĂ©decin a assez rapidement diagnostiquĂ© une cochonnerie virale de type gastro. Je suis donc rĂ©abonnĂ© au sirop Debridat et Doliprane depuis ce WE, ce qui ne m’empĂŞche pas de continuer Ă  me tordre. J’ai passĂ© une bonne partie de mon WE au lit et une bonne partie de mes nuits dans le lit des parents, mais l’appĂ©tit tarde Ă  revenir…

Ras le bol de ces virus Ă  rĂ©pĂ©tition...Vivement la fin de l’hiver !

Peau de loup

Hier, à l’école, c’était Carnaval. Avec un peu d’avance certes, mais le vrai tombant pendant les vacances, il fallait bien trouver une solution de repli. Le seul hic, c’est que les parents ont été prévenus seulement vendredi. D’où une certaine effervescence pour trouver un déguisement dans un temps relativement réduit…Evidemment, dès qu’il a su qu’il était question de se déguiser, Titouan a déclaré qu’il voulait se déguiser.. en louououp. Il faut dire, le loup c’est un peu une idée fixe en ce moment. Soit il est tapi dans le noir et Titouan hurle s’il se retrouve tout seul en bas des escaliers, tout persuadé qu’il est qu’il va se faire manger. Soit, il se prend lui même pour le loup (ce qui n’est pas si étonnant que ça quand on s’appelle P’tit Loup) et il essaye ses dents sur les parents (ce qui ne dure jamais longtemps) ou sur moi ( ce que j’apprécie très moyennement). Pour lui, c’était donc tout vu, il se déguiserait en loup. Manque de chance, une peau de loup, ça traîne rarement dans les greniers, et entre les courses, moi qui étais malade (je ne vous ai pas raconté ça, mais j’ai attrapé une fièvre de cheval assortie d’une éruption cutanée impressionnante, qui a laissé notre jeune médecin perplexe.. après avoir tenté la scarlatine, la roséole, la rougeole et j’en passe, elle a fini par déclarer que c’était viral et que ça passerait, et effectivement c’est passé…), bref avec tout ça, les parents ont complètement oublié d’acheter une fourrure susceptible de transformer mon frère en loup. Du coup, maman a décidé d’aller voir chez Poun et Mayelle s’il ne restait pas deux trois bricoles pour faire un déguisement. Mais là encore, ce fut la déception. On est revenus avec trois bouts de tissu mais tous les déguisements de japonais, de berger grec ou de marin avaient disparu.

Les parents ne se sont pas dĂ©couragĂ©s pour autant : leur petit loup allait avoir droit Ă  son dĂ©guisement perso. Il ne serait pas dit que le Titou, fan absolu du maquillage et du dĂ©guisement, serait arrivĂ© le jour du Carnaval en habit de tous les jours ! Maman a commencĂ© Ă  retourner son placard pour trouver un vieux sous-pull jaune, puis elle a bricolĂ© un gros nĹ“ud multicolore dans un vieux foulard. Enfin, un pantalon made in Burkina Faso ayant subi une petite cure de rapetissement et assujetti Ă  une paire de bretelles s’est rapidement transformĂ© en braies de clown du plus bel effet. Et pour la touche finale, c’est Papa qui s’y est collĂ©. Il a commencĂ© par prĂ©parer une bassine entière de colle Ă  papier peint puis il s’est mis Ă  coller des bandes de papier dĂ©chirĂ© sur une vieille passoire. Il fallait vraiment ĂŞtre confiant pour penser que ça pourrait faire un jour un chapeau mais après quelques heures d’effort (j’exagère Ă  peine), de longues discussions pour savoir s’il fallait faire sĂ©cher la bĂŞte la tĂŞte en bas (quelle ironie pour un chapeau) dans un saladier ou en Ă©quilibre prĂ©caire sur un gros Ĺ“uf Kinder (enfin, la boĂ®te, vous imaginez bien que l’œuf est fini depuis longtemps) et une nuit de sĂ©chage, le doute n’était plus possible : il s’agissait bien d’un chapeau. Restait Ă  le peindre (un chapeau de clown couleur de papier journal, c’est pas hyper beau). Papa a donc Ă©tĂ© chercher son matĂ©riel de peinture au fond du jardin et en a gĂ©nĂ©reusement couvert le couvre-chef. Le tout a Ă©tĂ© mis Ă  sĂ©cher sur le radiateur pendant que les parents recollaient les papiers peints dans toute la maison avec le reste de colle (et je vous prie de croire qu’il y avait du boulot). Bref, entre la prĂ©paration des crĂŞpes, la finalisation du dĂ©guisement et la remise Ă  (presque) neuf de la maison, les parents sont partis fort tard goĂ»ter un repos bien mĂ©ritĂ©. Mais le lendemain matin, horreur ! le chapeau Ă©tait encore tout dĂ©goulinant de peinture ! Heureusement, maman avait gardĂ© dans un coin des morceaux de papier de soie colorĂ©.

Restait Ă  habiller le petit loup. Et lĂ , drame absolu. Pour le sous-pull et le maquillage, tout s’est bien passĂ©. Mais quand il a fallu enfiler le pantalon, Titou a commencĂ© Ă  hurler qu’il ne voulait plus se maquiller en clown, qu’il voulait ĂŞtre un loup, miaouou miaououou…ça, en gĂ©nĂ©ral, le miaou, c’est mauvais signe. En clair, ça veut dire « maman, je suis ton petit chat et je suis très malheureux… Â».Le problème, c’est que maman n’avait pas de plan B (dĂ©guisement de loup) et que le maquillage commençait Ă  couler dangereusement. Pour tout arranger, le Titou s’est mis Ă  pleurer sur la veste toute propre de maman –spĂ©cialemen-sortie-pour-son-comitĂ©-de-pilotage-hyper-important. Heureusement, Ă  ce moment lĂ , papa a eu l’idĂ©e de gonfler quelques ballons pour complĂ©ter la panoplie et le clown s’est enfin retrouvĂ© au complet. Mais au moment de partir, nouveau drame, le Titou ne voulait plus emmener ses ballons de peur de se les faire prendre ou exploser…après quelques nĂ©gociations, on a quand mĂŞme rĂ©ussi Ă  partir et Ă  arriver (en retard) Ă  l’école. Le p’tit loup a confiĂ© ses ballons Ă  la maĂ®tresse et après 18 calins, a acceptĂ© d’aller s’installer près de ses copains. Au final, la maĂ®tresse a racontĂ© aux parents qu’il avait passĂ© une super journĂ©e de carnaval, mais maman en a quand mĂŞme conclu que pour Ă©viter de nouveaux drames, ça vaudrait peut-ĂŞtre le coup d’investir dans une peau de loup…

 

Salut ! Moi c'est Miniloup...

Ma vie n'aura bientôt plus de secret pour vous...