Le miniblog de MINILOUP

mardi 17 mai 2005

Uzak

Cette semaine, on avait un nouveau locataire Ă  la maison. Uzak Ă©tait en pension chez nous pendant la semaine. Uzak, c’est le chien de Poun et Mayelle, un golden retriever qui a un an de plus que moi. En fait, il Ă©tait en pension Ă  la maison pendant que Poun et Mayelle Ă©taient partis en vacances. Je ne sais pas ce qu’ils ont tous en ce moment mais j’ai l’impression que c’est une vĂ©ritable Ă©pidĂ©mie. Les parents, les grands-parents, les oncles…tout le monde part en vadrouille ! Il n’y a guère que moi qui reste Ă  peu près tranquille. C’est vrai que pour l’instant j’ai un rayon d’action plutĂ´t limitĂ© mais je me dĂ©brouille de mieux en mieux et dès que la porte est ouverte, je prends allègrement le sentier de la libertĂ©. Malheureusement, mĂŞme si j’ai bien progressĂ© sur la marche sur gravillons, maman me rĂ©cupère toujours avant que j’aie atteint la route. Enfin, ce n’est pas le sujet !

Uzak a dĂ©barquĂ© la semaine dernière chez papi et mamie. Poun et mayelle l’avaient accompagnĂ© Ă  la veille de leur dĂ©part. C’était la première fois qu’il venait lĂ  mais ça n’a pas eu l’air de trop le dĂ©payser et il s’est vite senti chez lui. Il a surtout très vite compris que c’était mamie qu’il fallait surveiller de près question intendance…Il faut dire aussi que son sĂ©jour avait Ă©tĂ© bien prĂ©parĂ©. Il a dĂ©barquĂ© avec tout son Ă©quipement : gamelles, croquettes, carnet de santé…et mĂŞme son doudou ! Si, si, il a son doudou perso ! Ca ne l’a pourtant pas empĂŞchĂ© de pleurer pendant une heure la première nuit ! Enfin, une fois arrivĂ© chez nous, il a pris ses aises et a testĂ© la sieste sans complexe dans toutes les pièces de la maison. Il faut dire qu’il passe plus de temps que moi Ă  dormir, ce qui est quand mĂŞme pas mal. Bon, je dois bien reconnaĂ®tre qu’il se dĂ©pense pas mal pendant les promenades. Il a levĂ© plusieurs fois des canards au milieu des vignes et on a bien cru l’avoir perdu une ou deux fois en ballade avant qu’il ne rĂ©apparaisse un quart d’heure plus tard, la langue pendant plus bas que terre et crottĂ© jusqu’à la truffe…Et je dois dire qu’on s’est rarement autant promenĂ©s que cette semaine. Ca m’a d’ailleurs procurĂ© quelques frayeurs…

Il faut d’abord vous expliquer que je roule en poussette 4*4. Son vrai nom, c’est « Everest Life Â» et comme ça peut l’indiquer, elle peut passer presque partout. C’est une poussette trois roues avec des gros pneus, des amortisseurs, un frein Ă  mains qui fait ralentisseur dans les descentes et un frein Ă  pieds… bref, la grande classe. En fait, les parents l’avaient achetĂ©e pour P’tit Loup quand ils habitaient encore Ă  Paris et il faut bien avouer qu’à part pour le passage des trottoirs, ce n’est vraiment pas la poussette idĂ©ale pour la vie parisienne. C’est dĂ©jĂ  la galère quand il y a des poubelles sur les trottoirs parce qu’elle est assez large et pas trop lĂ©gère alors je ne vous raconte mĂŞme pas la croisade quand il s’agit de prendre le mĂ©tro… Enfin, les parents ne l’avaient pas achetĂ©e pour jouer les bobos mais pour se motiver pour partir vivre en province. Si ce n’est pas de la vue Ă  long terme, ça ! Remarquez, elle a vite Ă©tĂ© baptisĂ©e (la poussette) alors que P’tit Loup avait Ă  peine 1 mois 1/2 , lors d’une mĂ©morable promenade dans les vignes alsaciennes qui s’est terminĂ©e dans le lit d’une rivière…Tout ça pour vous dire qu’elle assure, cette poussette, et les vignes en ce moment, elle les arpente de long en large. Pas de Riesling mais de Muscadet. Il faut dire que les premiers ceps sont Ă  la sortie du lotissement, ce qui facilite les expĂ©ditions. Enfin, pour varier les plaisirs, on change parfois de promenades et on part se balader près de la Sèvre Nantaise. Le seul problème, c’est que c’est Ă  5 km de la maison et qu’on est donc obligĂ©s de prendre la voiture pour y aller. En temps normal, d’ailleurs, ce n’est pas un problème, mais avec Uzak, ça le devient un peu. Parce que ma super poussette a quand mĂŞme un petit inconvĂ©nient, c’est qu’elle n’est non seulement pas très lĂ©gère mais surtout assez encombrante. En fait, on peut la compacter en retirant les roues, la capote et la barre de sĂ©curitĂ© mais il faut ensuite passer dix minutes Ă  tout remonter (c’est moins rapide que la tente deux seconds de Papa) et au final, on passe autant de temps au dĂ©montage – pliage – remontage qu’à la promenade elle-mĂŞme, et ça, ça gâche un peu le plaisir. Du coup, la première fois qu’on est partis se balader avec Uzak, maman a choisi l’option dĂ©montage minimum : elle a juste retirĂ© la roue avant. La poussette tenait donc dans la moitiĂ© du coffre et Uzak avait l’autre moitiĂ© pour lui. Dès le dĂ©part, on a bien senti qu’il n’était pas très chaud pour partager son coffre mais vu qu’il n’avait pas le choix, il a acceptĂ© de grimper quand mĂŞme. Maman nous a attachĂ©s dans nos sièges et nous voilĂ  partis pour Monnières. Manque de chance, au bout de deux kilomètres, la poussette a commencĂ© Ă  glisser et Uzak s’est senti menacĂ©. Il a commencĂ© Ă  gĂ©mir, d’abord doucement, puis de plus en plus fort en essayant de dĂ©fendre son territoire. Mais la poussette faisait la sourde oreille et n’a jamais voulu reprendre sa place initiale. Moi, tranquillement assis dans mon siège, je sentais bien que ça s’agitait dans mon dos, quand j’ai soudain senti deux pattes se glisser de chaque cĂ´tĂ© de ma tĂŞte. Alors lĂ , ça ne m’a pas fait plaisir ! Parce que non seulement, je me suis retrouvĂ© avec des balafres sur les joues (plutĂ´t griffu, le bestiau…) mais en plus, il n’avait pas l’air de vouloir s’arrĂŞter lĂ  ! Je m’imaginais dĂ©jĂ  avec un chapeau en forme d’Uzak quand maman a freinĂ© en urgence et stoppĂ© les vellĂ©itĂ©s de transhumance du Zuzu. Après ça, Ă©videmment, celui-ci a fait la galette au milieu de la route et il a fallu de gros efforts de persuasion pour qu’il accepte de remonter aux cĂ´tĂ©s de sa rivale. Enfin, heureusement, mon papa qui est très ingĂ©nieux a trouvĂ© un système d’anneaux pour attacher fermement la poussette et les autres voyages se sont bien passĂ©s, mĂŞme si on ne peut pas dire qu’Uzak dĂ©lirait d’enthousiasme Ă  chaque fois qu’il devait grimper dans le coffre.

En tous cas, les parents ont trouvĂ© ça drĂ´lement pratique d’avoir un Uzak sous la main pendant les ballades, parce que pour motiver un P’tit Loup fatiguĂ© en fin de promenade, il faisait vraiment l’affaire ! Moi, fatiguĂ© ou pas, on ne peut pas dire que ça change grand’chose : au mieux, je profite du paysage, au pire, je dors dans la poussette, mais dans tous les cas, le travail est le mĂŞme pour celui qui pousse. Tandis qu’un P’tit Loup peut parfois se montrer très pĂ©nible en fin de promenade. Il sait parfaitement y faire pour s’arrĂŞter sur chaque caillou, chaque brin d’herbe, jusqu’à ce qu’on finisse par trouver une solution alternative pour rentrer avant la nuit. Maman en a d’ailleurs fait les frais cet Ă©tĂ©, mais c’est une autre histoire… Et bien, vous prenez un Uzak, une laisse, vous la glissez dans la main du P’tit Loup et lĂ , plus de problème ! Le P’tit Loup est gonflĂ© Ă  bloc jusqu’à l’arrivĂ©e, il va mĂŞme jusqu’à trottiner ! Incroyable mais vrai. Ah, moi, je sens bien qu’il ne faudrait pas grand’chose pour inciter les parents Ă  adopter un petit chiot si le Zako se trouvait une copine !

lundi 16 mai 2005

Petit miracle

Je ne sais pas si c’est le dimanche de la PentecĂ´te qui l’a inspirĂ© mais ce week-end, le P’tit Loup nous a bien Ă©tonnĂ©s. Contre toute attente et après des semaines de rĂ©sistance passive mais nĂ©anmoins efficace, il a fini par le faire…je parle bien entendu du pipi dans le pot ! Pourtant, c’était plutĂ´t mal engagĂ©.

C’est que cette histoire de pot, on en parle dĂ©jĂ  depuis un moment ! Quasiment depuis les vacances de la Toussaint, donc les deux ans de P’tit Loup ! En fait, maman espĂ©rait depuis longtemps que l’exemple des Â« cousines Marine Lolène Â»  motiverait P’tit Loup pour apprivoiser le pot. Mais plus il se montrait intĂ©ressĂ© par l’activitĂ© des cousines sur ledit pot, moins l’idĂ©e de l’utiliser lui-mĂŞme le sĂ©duisait. Il y avait bien eu plusieurs tentatives d’adaptation douce qui s’étaient d’ailleurs très bien passĂ©es. P’tit Loup restait des heures assis sur son pot avec son livre dans les mains…sans aucun rĂ©sultat Ă©videmment. Et Ă  peine la couche remise, P’tit Loup s’empressait de la  remplir avec une application qui avait fini par faire renoncer maman Ă  poursuivre l’expĂ©rience. Ce n’était pas faute d’incitations pourtant. Tout le monde s’y Ă©tait mis, mĂŞme mamie qui avait achetĂ© un livre très pĂ©dagogique et une paire de slips pour l’encourager. Mais mĂŞme la perspective de perdre les slips Ă  mon profit (j’aurais Ă©tĂ© malin avec des slips taille 2 ans…) ou de gagner des « bonbons toutes les couleurs Â» n’avait pas rĂ©ussi Ă  le motiver. Les parents avaient placĂ© quelques espoirs dans la visite de l’école. P’tit Loup s’était montrĂ© tout excitĂ© Ă  l’idĂ©e d’y aller, il avait arpentĂ© les couloirs et les salles de la classe comme s’il Ă©tait chez lui et semblait très pressĂ© d’y retourner. La maĂ®tresse lui ayant bien expliquĂ© que les enfants n’avaient le droit de venir Ă  l’école que s’ils Ă©taient propres, les parents espĂ©raient que ça allait le motiver… rien du tout. Les tentatives qui suivirent furent tout aussi stĂ©riles et il poussa mĂŞme la provocation jusqu’à faire pipi dans le bain (oĂą j’étais en train de barboter, très agrĂ©able pour moi…) quelques secondes après ĂŞtre restĂ© dix minutes assis sur son pot. LĂ , ça a Ă©tĂ© un coup dur et maman a dĂ©cidĂ© de ranger le pot dans le placard. Ca faisait donc un moment qu’on ne parlait plus de pot –maman s’était fait une raison et comptait sur les vacances d’étĂ© pour le remettre au goĂ»t du jour- quand on a pris le dĂ©part pour aller chez Poun et Mayelle. LĂ -bas, Poun a pris P’tit Loup entre quat’z-yeux et lui a expliquĂ© qu’il Ă©tait grand maintenant, qu’il Ă©tait temps qu’il aille sur le pot comme ses cousines, et que quand il se dĂ©ciderait Ă  faire sur le pot, il aurait droit Ă  une jolie voiture, et encore une autre le jour oĂą il ne mettrait plus de couche. Il n’avait pas fait les choses Ă  moitiĂ©, Poun. C’était des belles voitures de collection et P’tit Loup s’était soudain senti très motivé…Malheureusement ça n’a pas durĂ© et après deux tentatives ratĂ©es, il s’en est complètement dĂ©sintĂ©ressĂ©.

On en Ă©tait donc lĂ  cette semaine quand Papa a demandĂ© Ă  P’tit Loup quand il se dĂ©ciderait Ă  utiliser le pot comme un grand. Sans se dĂ©monter, P’tit Loup lui a affirmĂ© « c’est dimanche Â». Evidemment, les parents ne l’ont pas trop pris au sĂ©rieux, vu que p’tit Loup a encore une notion assez approximative des jours de la semaine. Mais bon, tout espoir Ă©tant permis et le temps Ă©tant plutĂ´t clĂ©ment samedi matin, maman a proposĂ© le pot Ă  P’tit Loup après son petit-dèj. Il s’est montrĂ© plutĂ´t volontaire pour y aller, mĂŞme si le rĂ©sultat ne s’est pas avĂ©rĂ© plus concluant que les fois prĂ©cĂ©dentes. Maman lui a donc proposĂ© de mettre un petit short sans couche et de rĂ©clamer quand il aurait envie du pot. Dix minutes n’étaient pas passĂ©es que P’tit Loup, assez surpris, arrosait short, chaussures et carrelage sans aucun prĂ©avis et au grand dam de maman… Ca commençait plutĂ´t mal. Et ça ne s’est pas arrangĂ© le soir. Après avoir dĂ©clinĂ© l’invitation du pot, P’tit Loup m’a rejoint dans le bain. Et lĂ , je dois une fière chandelle Ă  papa qui a eu le bon sens de me sortir du bain assez vite, parce que P’tit Loup a choisi ce moment pour la provocation suprĂŞme. Pour la première fois depuis deux ans, il s’est mis Ă  faire caca dans son bain. Maman est arrivĂ©e en trombe, alertĂ©e par les cris de papa, mais n’a pu que constater –et rĂ©parer- les dĂ©gâts.

Autant vous dire que quand maman l’a mis sur le pot le lendemain, elle n’y croyait pas trop. Mais on partait Ă  la piscine et maman ne voulait pas d’un accident public…Et lĂ , incroyable, P’tit Loup s’est mis Ă  faire pipi dans son pot. Et non content de son exploit, il a recommencĂ© Ă  la piscine. Le seul souci, c’est qu’en voulant se prĂ©cipiter pour l’annoncer Ă  papa, il a mal nĂ©gociĂ© le carrelage mouillĂ© et il s’est retrouvĂ© les quatre fers en l’air… Mais bon, maman a retrouvĂ© espoir. Elle se dit qu’un jour, il va bien finir par ĂŞtre propre ! Quant Ă  moi, pour l’instant je me fais tout petit, on me laisse tranquille avec ça alors j’en profite !

lundi 9 mai 2005

Joyeux anniversaire quand mĂŞme !

 Et voilĂ , le cap est passĂ© ! je viens de souffler ma première bougie. Enfin, quand je dis je, c’est façon de parler parce que c’est surtout P’tit Loup qui a soufflé… d’ailleurs c’est lui aussi qui a ouvert mes cadeaux… et je dois malheureusement reconnaĂ®tre que c’est lui aussi qui joue avec pour le moment. Il faut dire que 18 mois de plus, ça compte…La preuve, quand j’ai essayĂ© de protester ce matin, je me suis retrouvĂ© plaquĂ© au sol, et lĂ , j’avais beau me dĂ©battre, impossible de me dĂ©gager ! Enfin, il ne perd rien pour attendre, attendons quelques annĂ©es…on verra bien lequel piquera les jouets de l’autre !

Les parents m’ont quand mĂŞme fait un sale coup juste avant mon anniversaire. Remarquez, j’aurais pu me douter qu’il y avait quelque chose de bizarre parce que maman avait prĂ©parĂ© la grosse valise avec mes affaires et celles de P’tit Loup, le sac de nuit avec la couette, l’oreiller, Copain, ma turbulette, mon lapin bleu et mon croco, sans oublier la tĂ©tine de P’tit Loup – moi, je prends mon pouce, c’est plus sĂ»r, aucune chance de l’oublier ou de le perdre ! – bref, il y avait un gros tas près de la porte avec les couches, les carnets de santĂ©, les biberons, la blĂ©dine, de quoi tenir un siège… mais pas de petite valise ! Et ça, ça aurait dĂ» me mettre la puce Ă  l’oreille, parce que les parents emportent toujours leurs affaires dans une petite valise… sauf ce week-end mais lĂ , c’est spĂ©cial parce qu’on savait qu’on devait ramener Uzak Ă  la maison alors les parents avaient dĂ©cidĂ© de voyager lĂ©ger. Enfin, quand je dis lĂ©ger je me comprends, ça ne veut pas forcĂ©ment dire qu’on emporte que l’essentiel… par exemple, ce week-end, on n’avait pas prĂ©vu de faire de camping mais on a quand mĂŞme emportĂ© la tente deux secondes. Si vous ne connaissez pas la tente deux secondes, dĂ©jĂ , c’est sĂ»r que vous ne connaissez pas mon papa, parce qu’il en fait une telle pub qu’il pourrait se faire payer en actions DĂ©cathlon pour services rendus… Bon, je vous explique. La tente deux secondes, c’est une tente rĂ©volutionnaire qui se monte en deux secondes. Tu la sors du sac, tu la lances en l’air et pof, t’as plus qu’à rentrer dedans et te glisser dans ton duvet. Maman, quand elle est passĂ©e Ă  DĂ©cathlon pour acheter du matĂ©riel, elle a bien rigolĂ© en voyant la photo de dĂ©monstration. Du coup, elle a achetĂ© une petite tente igloo classique et elle a rapportĂ© Ă  papa le catalogue avec les explications de la tente deux secondes sous toutes les coutures. En voyant ça, papa a dĂ©clarĂ© que les igloos c’était totalement dĂ©passĂ©, qu’il ne pouvait plus envisager de passer dix minutes Ă  se dĂ©battre avec des arceaux, le double toit Ă  et les sardines Ă  l’époque de la tente deux secondes. Il faut vivre avec son temps ! Du coup, il a filĂ© chez DĂ©cathlon avec sa pauvre tente igloo et est revenu fier comme un paon avec sa tente deux secondes sous le bras. Et je suis tĂ©moin que ça marche ! Pour tout vous dire, la tente a dĂ» ĂŞtre dĂ©pliĂ©e et repliĂ©e une bonne trentaine de fois alors qu’elle n’a vraiment Ă©tĂ© utilisĂ©e que pour deux nuits. Remarquez, d’un point de vue marketing, c’est bien trouvĂ©, la tente elle ne s’use pas d’avoir trop servi mais d’avoir Ă©tĂ© trop souvent montrĂ©e aux copains. C’est quand mĂŞme plutĂ´t rĂ©volutionnaire comme concept !

Mais je reviens Ă  nos bagages. Tout Ă©tait prĂŞt quand Poun et Mayelle ont dĂ©barquĂ© avec Uzak. Jusque lĂ , ça pouvait encore paraĂ®tre normal parce qu’ils se sont dĂ©jĂ  arrĂŞtĂ©s plusieurs fois chez nous en partant en Bretagne. Mais après le cafĂ©, on Ă©tait Ă  peine sortis de la sieste qu’on s’est retrouvĂ©s assis et sanglĂ©s dans l’Espace, au milieu de nos bagages entassĂ©s un peu partout…. Eh oui, ils l’avaient fait ! Les parents avaient dĂ©cidĂ© de se faire une petite semaine de vacances en amoureux pendant que nous profiterions de l’air iodĂ© de la Bretagne. Remarquez, je ne peux pas dire non plus que ça nous soit tombĂ© dessus Ă  l’improviste. Pour ĂŞtre honnĂŞte, ça faisait bien une semaine que maman nous en parlait mais je n’avais peut-ĂŞtre pas voulu trop y croire… enfin, nous, on s’est bien amusĂ©s en Bretagne, surtout P’tit Loup qui a fait pas mal de bĂŞtises en attendant l’arrivĂ©e des cousines.

Les parents sont revenus une semaine plus tard. Manque de bol, ils sont arrivĂ©s en plein milieu des aventures de Barbapapa et P’tit Loup Ă©tait un peu trop absorbĂ© par son DVD pour leur faire la fĂŞte. Quant Ă  moi, j’étais endormi depuis un bon moment et c’est un violent mal de dents qui m’a rĂ©veillé… enfin, ça m’a fait bien plaisir de les retrouver tous les deux ! LĂ , je pensais qu’on Ă©tait tranquilles pour un moment, mais non ! Ils ont remis ça la veille de mon anniversaire ! Cette fois, c’était chez Papi et Mamie et ça n’a durĂ© qu’une soirĂ©e et une nuit, le temps d’aller danser au mariage d’une amie. Mais il va falloir que je me mĂ©fie… La preuve, le dernier mariage, j’étais moi aussi de la fĂŞte et seul P’tit Loup Ă©tait restĂ© en quarantaine. Il faut dire que maman m’allaitait encore et Ă  part le sevrage express, il n’y avait pas trop d’alternative, mais maintenant que je mange de tout et que je maitrise le biberon, je sens que les parents vont moins hĂ©siter Ă  m’abandonner…J’ai l’impression que ça n’a pas que du bon de devenir grand !

Salut ! Moi c'est Miniloup...

Ma vie n'aura bientôt plus de secret pour vous...